L'accès aux données de l'Assurance maladie ou des hôpitaux, même rendues anonymes, fait courir un risque pour la protection de la vie privée.
Shutterstock
L’accès aux données de l’Assurance maladie ou des hôpitaux doit permettre d’éviter des crises sanitaires comme celle du Mediator. Mais il faut mettre en balance le respect de la vie privée.
La montre qui compte les pas, la bague qui enregistre la qualité du sommeil : les appareils analysant des données pour améliorer le bien-être font rêver. Mais beaucoup font encore office de gadgets.
Mesure de la tension à la maison. Les informations sur notre santé sont de plus en plus disponibles sous forme numérique, et partagées avec des tiers.
Shutterstock
Lorsqu’une personne passe un examen médical ou donne sa carte Vitale, elle produit des informations personnelles. A l’occasion des États généraux de la bioéthique, le point sur leur devenir.
Le CHU, hôpital national à Ouagadougou.
Burkina24.com
Analyse du décollage, balbutiant mais notable, des systèmes d’information orientés santé – ou e-santé – qui se déploient actuellement en Afrique de l’Ouest.
Le premier médicament connecté au monde est un antipsychotique. Il contient à la fois la substance active et un capteur (photo d'illustration).
Shutterstock
Un cachet qui envoie des SMS depuis l’intérieur du corps, pourquoi pas ? Mais quelle idée de proposer cette solution à des personnes ayant des troubles psychiatriques…
Radio du torse d'un patient reçue sur une tablette numérique.
Shutterstock
Les expérimentations se multiplient pour faire de la médecine à distance. Mais avant d’être pratiqué en routine, ce mode d’exercice devra surmonter nombre d’obstacles techniques.
Les organisateurs des essais cliniques peuvent trouver des volontaires grâce aux groupes de patients existant sur Internet, par exemple sur Facebook.
Shutterstock
Jusqu’ici, les patients étaient sollicités par des médecins pour participer à des études scientifiques. Ils seront bientôt contactés en direct, ce qui implique des garde‑fous pour éviter les abus.
Depuis quelques années, on assiste à une explosion des applications mobiles ou tablettes dédiées à la santé.
Integrated Change/flickr
La France accuse un certain retard dans le développement de la santé mobile. Le remboursement d’une application destinée aux patients diabétiques pourrait changer la donne.
Le gouvernement lance un plan « pour l’égal accès aux soins dans les territoires ».
Philippe Agnifili/Flickr
Des ambulances équipées de tablettes numériques ou de lunettes connectées circulent déjà dans plusieurs départements. Elles pourraient réduire les inégalités entre citoyens selon leur domicile.
Les patients pourraient bénéficier de soins davantage adaptés à leurs besoins et à leurs particularités, y compris à l'hôpital.
Shutterstock
Etienne Minvielle, École des hautes études en santé publique (EHESP) and Mathias Waelli, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Dans une époque où on peut commander des jeans adaptés à sa morphologie, il est temps de personnaliser davantage les soins. Ce serait bénéfique pour les patients, mais aussi pour le système de santé.
Contrairement au psychiatre ou au psychologue, la montre connectée est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Madison Bersuch/Unsplash
Les objets connectés proposent déjà des aides efficaces pour les personnes atteintes de troubles psychiques. Ils vont bientôt devenir un complément indispensable de la thérapie.
Une femme utilisant une appli santé sur son mobile.
La relation entre le patient et le médecin a gagné en équilibre grâce à Internet. Mais demain, les patients ne vont pas forcément tous tirer profit de l’avènement du numérique.
Il ne faudrait ni fumer, ni boire d’alcool, ni faire l’amour sans préservatif si on ne connaît pas son ou sa partenaire depuis longtemps.
Dominik Martin/Unsplash
Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)
J'arrête de fumer, j'arrête de boire : autant de bonnes résolutions pour la nouvelle année. Mais trop d'injonctions à mener une vie saine ne devient-il pas contre-productif ?
Dans le Gers. L'ouverture de maisons médicales est l'une des solutions au manque de médecins en zone rurale.
Pittou2/Flickr
Ouverture de maisons médicales, augmentation des places en faculté de médecine, liberté d’installation réduite : la question de l’accès aux médecins s’installe dans la campagne présidentielle.
Courir, manger sain, c’est plus facile avec les objets connectés qui nous envoient un « hourra » à chaque objectif rempli. Mais il y a un côté sombre de la puce…
Écran dans une unité de soins intensifs.
Liang-Hai Sie/Quora
Si le rôle positif du numérique dans le domaine de la santé est reconnu, le big data doit prévenir les risques sanitaires et non en développer de nouveaux, tout en préservant la vie privée.
La nouvelle technologie s’invite au stade pour une expérience encore plus immersive.
Wikimédia
Sur la pelouse et dans les gradins, les équipements et services connectés sont devenus incontournables. Des avancées techniques dont il faut souhaiter qu’elles bénéficient aussi à la e-santé.
Coucher de soleil sur le Huadong hospital, Shanghai.
David Veksler/Flickr
Carine Milcent, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
Les meilleurs hôpitaux publics en Chine sont totalement engorgés et un climat de violence règne entre les patients et le personnel médical. La e-santé semble une solution prometteuse mais risquée.
Il existe plus de 750 applications santé francophones. Les sites de e-médecine se multiplient. On parle d’ubérisation de la santé. Les professionnels du secteur doivent s’approprier le numérique.