Le Front populaire, fruit d’une dynamique sociale, politique et culturelle, a vu une gauche unie accéder au pouvoir en 1936. Les réformes sociales du gouvernement Blum ont marqué la France en profondeur.
Les tensions au sein de LFI et de Renaissance mettent en évidence des failles de procédures démocratiques traditionnelles pour désigner les leaders et faire face aux crises qui les divisent.
Si la gravité de la crise à gauche est indéniable, la replacer dans une perspective historique évite de céder à la thèse trop simple de la « mort » du socialisme politique en France.
Quoique très affaibli, le PS a bien résisté au premier tour des municipales. Cette résilience s’explique par la tradition d’enracinement local du parti. Peut-il se réinventer un avenir national ?
Massimo Asta, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Une analyse des votes au parlement européen sur les accords de libre-échange révèle des positions à géométrie variable et de profondes lignes de fracture au sein même des partis.