On dit les pieuvres intelligentes, au point de jouer savamment des tentacules pour s'échapper de l'aquarium. Cela veut-il dire qu'elles sont dotées de conscience, tout comme nous les humains ?
Quand les robots seront capable de refuser un ordre.
Jiuguang Wang/Wikimedia
Savoir dire non permet aux humains de se prémunir des conséquences négatives d’un acte et de respecter l’éthique. Les robots n’en sont pas capables. Comment leur apprendre ?
La reconnaissance des visages, celles de terroristes, par exemple, serait une technologie mature. Vraiment ? Malgré les progrès de l’intelligence artificielle, il suffit de se grimer pour y échapper.
Le MAV, drone militaire de surveillance.
United States Navy/Flickr
Ludovic Fabre, Centre de Recherche de l’Armée de l’Air (CReA) and Claude Touzet, Aix-Marseille Université (AMU)
Les drones doivent s’adapter à leur environnement. Mais peuvent-ils – doivent-ils – décider ? Les sciences cognitives apportent quelques éléments de réponse à cette épineuse question.
Bilan, seize ans plus tard des avancées européennes dans le domaine de l’économie de la connaissance lancées au sommet de Lisbonne. Un bilan assez pauvre.
Cachez cette intelligence artificielle que je ne saurais voir ! Tay, le robot de Microsoft a dû être désactivé après être devenu raciste au contact des internautes. Mais qui n’a pas joué le jeu ?
L’homme, contrairement à la machine, a conscience qu'il joue.
lyonshinogi/Flickr
Chacun a célébré l’intelligence artificielle -et le talent des informaticiens- dans la partie de jeu de go homme-machine. Mais il manque à cette dernière la raison, et surtout la conscience du jeu.
Fan Hui contre AlphaGo, jeu numéro 2, 27 février 2016.
Alzinous/Wikipédia
AlphaGo, fondé sur l’intelligence artificielle, a battu le champion de jeu de go Lee Sedol. Contrairement aux apparences, il s’agit d’une victoire de l’humain : celui qui écrit les programmes.
Et si, demain, grâce à l’intelligence artificielle, vos désirs de consommateurs étaient exaucés avant même d’être formulés ? Les pistes sont prometteuses mais il y a de sérieuses limites.
L’idée de télécharger son cerveau sous-entend que l’ordinateur pourrait orchestrer des milliards de millards de connexions cérébrales. Juste impossible. Second article de notre série Esprit in silico.
Télécharger son cerveau pour atteindre l'immortalité numérique : c'est le fantasme de certains geeks de la Silicon Valley. C'est impossible, voici pourquoi.