Gauche ou droite: ce sera le choix des électeurs espagnols lors des élections générales anticipées le 23 juillet, qui pourraient voir entrer un parti d'extrême droite au gouvernement.
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Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Pedro Sanchez en meeting le 18 juin 2023 à Séville.
Cristina Quicler/AFP
Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Le leader du parti Vox, Santiago Abascal, lors d'un rassemblement à Madrid, le 19 mars 2022. Un parti d'extrême droite pourrait se retrouver dans le gouvernement espagnol pour la première fois depuis la chute des franquistes.
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Alors que l’extrême droite et le populisme se sont imposés dans la vie politique de nombreuses démocraties en Occident, l’Espagne a longtemps fait figure d’exception. Cela pourrait changer.
Pablo Iglesias (au centre), leader du parti espagnol Podemos, lève le poing aux côtés de la maire de Barcelone, Ada Colau (troisième à partir de la droite), lors d'un meeting de campagne à Barcelone le 24 avril 2019.
Lluis Gene/AFP
Alors que de nombreuses « listes citoyennes » se forment en France en vue des municipales, retour sur les « mairies du changement » qui ont pris la tête de plusieurs grandes villes espagnoles en 2015.
Mobilisation pour l’indépendance de la Catalogne à Barcelone le 15 octobre 2019.
Lluis Gene / AFP
Les mobilisations indépendantistes en Catalogne constituent une nouvelle occasion pour l’extrême droite d’avancer des pions dans le jeu politique espagnol.
Le premier ministre Pedro Sanchez (à gauche) accueillant le dirigeant de Ciudadanos Albert Rivera au Palais de La Moncloa à Madrid, le 7 mai 2019.
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Le parti d'extrême-droite Vox pourrait jouer un rôle au gouvernement si les socialistes perdent les élections face aux conservateurs.
Les partisans du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) célèbrent la victoire devant le siège du parti à Madrid, le 28 avril 2019.
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Un parti socialiste ressuscité, des conservateurs aux abois, Podemos en arbitre et le mouvement Vox qui entre au Parlement : c’est un nouveau paysage politique qui a émergé en Espagne ce dimanche.
Les dirigeants de VOX, à Séville, le 3 décembre 2018.
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Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L’examen de plusieurs enquêtes réalisées récemment atteste de la proximité idéologique et politique entre Vox et la droite traditionnelle, le Parti populaire, mais aussi avec les libéraux.
Dernier meeting des indépendantistes à Barcelone, le 19 décembre 2017.
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Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Tous les sondages montrent que les résultats prévus conduisent à une Catalogne ingouvernable. La situation économique et sociale devrait alors continuer de se dégrader.
Mariano Rajoy a déjoué les pronostics et paraît le mieux placé pour se succéder à lui-même.
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Les partis contestataires ont échoué à renverser l’hégémonie des partis traditionnels : les Espagnols ont reculé devant la perspective d’un changement profond du paysage politique.
Albert Rivera (les pouces levés), le jeune dirigeant de Ciudadanos, symbole du renouvellement politique en Espagne.
Curto de la Torre/AFP
Le paysage politique espagnol n’a jamais été aussi fragmenté depuis la fin de la dictature franquiste. Les partis traditionnels vont devoir apprendre à nouer des alliances pour gouverner.
Alexis Tsipras (à gauche) et Pablo Iglesias (à droite), deux nouvelles figures sur la scène européenne qui se sont imposées.
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Le scrutin législatif du 20 décembre a bouleversé la scène politique en Espagne. Mais celle-ci est loin d’être un cas isolé dans une Europe du Sud confrontée à une crise économique aiguë.
Pablo Iglesias (au centre), grand vainqueur des législatives du 20 décembre.
Pedro Armestre/AFP
Avec le succès de Podemos et du parti de centre-droit Ciudadanos, le bipartisme a vécu en Espagne, plaçant les partis nationalistes, pourtant faibles numériquement, au centre du jeu politique.
Chercheur, spécialiste de la Catalogne, enseignant à l'University de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Neoma Business School