Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Des partisans de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, au soir du premier tour, le 23 avril 2017.
Joël Saget / AFP
Pour la première fois peut-être dans une élection présidentielle, la façon dont les candidats voient l’inscription de la France dans le monde pourrait être la variable déterminante à l’heure du choix.
Les deux présidents en Floride, le 7 avril 2017.
Jim Watson / AFP
En mettant en œuvre une double stratégie de déclarations et d’actions, Donald Trump a réussi à créer un rapport de force beaucoup moins favorable à Pékin, notamment dans le dossier nord-coréen.
Donald Trump, le 6 avril 2017, annonçant les frappes américaines sur la Syrie.
Jim Watson/AFP
Échecs à répétition sur le front intérieur, accusations de collusion avec la Russie, guerre des clans à la Maison Blanche : il était urgent pour le Président américain de réagir, et ce fut en Syrie.
À Damas, le 7 avril, quelques heures après le raid américain sur une base près de Homs.
Louai Beshara/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, s’il a réussi son coup à court terme – les frappes sont saluées par les alliés des États-Unis –, doit prouver qu’il dispose d’une vraie stratégie pour régler la question syrienne.
François Hollande et Theresa May, début février 2017, lors d'un sommet européen à Malte.
Matthew Mirabelli/AFP
Les défis internationaux sont généralement relégués à la fin des débats durant cette campagne présidentielle. Pourtant, ils sont bien présents à l’esprit des candidats, et surtout des électeurs.
Rouhani et Poutine en Chine, en 2014.
Kremlin/Wikimedia
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Accueil des étudiants réfugiés en octobre 2016.
Université Paris Nanterre.
Comment accueillir et aider des réfugiés dans une université : cours de français, parrainage, solidarité étudiante. Parmi les universités qui s’engagent, les solutions solidaires de Nanterre.
Démonstration acrobatique de l'armée de l'Air, fin janvier 2017, à Riyad.
Fayez Nureldine/AFP
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Riyad est le gardien de la citadelle assiégée et s’impose comme le garant du statu quo de régimes dynastiques sortis indemnes du « printemps arabe », en dépit des mobilisations populaires d’ampleur.
Un Rafale en action. C'est notamment en utilisant ce type d'avion que la France cible les djihadistes au Proche-Orient.
philippematon/Flickr
Peut-on viser et tuer des personnes – françaises ou non – à l’étranger hors du contexte d’une intervention militaire française dans le cadre d’une guerre ?
La stratégie du Président turc, qui divise pour mieux régner, pourrait lui jouer des tours dans le contexte d’insécurité grandissante qui mine le pays.
À l’heure où Donald Trump envisage la levée des sanctions qui frappent la Russie afin d’inaugurer de nouvelles relations avec Moscou, il convient de saisir la nature populiste du régime de Poutine.
Le 31 décembre 2016, le Conseil de sécurité de l'ONU approuve le plan de paix russo-turc sur la Syrie.
Kena Betancur/AFP
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
Début 2015 : le temps du « Lol Djihad » (image extraite d'une émission de télévision du 10 février 2015 : « Daech, naissance d'un état terroriste »).
Alatele fr/Flickr
Le travail méticuleux et courageux du journaliste David Thomson sur les djihadistes français éclaire d’une lumière crue le fanatisme et ses divers avatars.
Une vue sur Alep, le 9 décembre 2016.
George Ourfalian/AFP
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Des séparatistes touaregs dans le nord du Mali en 2012.
Magharebia/Wikimedia
Si les guerres créent des opportunités pour des prétendants au pouvoir dans les zones où l’État est défaillant, la recomposition des espaces politiques dépasse le moment formel de la guerre.
Le siège de la Banque centrale du Liban, à Beyrouth.
Karan Jain/Wikimedia
Durant la guerre civile, les hauts fonctionnaires comme les milices ont veillé à maintenir un fonctionnement minimal de l’État. Une situation éloignée du quotidien actuel au Yémen ou en Syrie
François Fillon, le 27 novembre 2016, au soir de sa consécration aux primaires.
Thomas Samson / AFP
Quelque peu « oubliées » des premières décennies de l’aide au développement, les sociétés civiles sont devenues au fil des ans un acteur central d’une grande majorité de projets.
Comment des jeunes femmes ayant grandi en Europe en viennent-elles à rejeter autant l’image de l’homme que celle de la femme qui règne dans la société moderne ?