Le président du Conseil européen Charles Michel, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen donnent une conférence de presse sur l’opération militaire russe en Ukraine, au siège de l’OTAN à Bruxelles le 24 février 2022.
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Vladimir Poutine considère que l'« étranger proche » de la Russie doit se trouver sous son influence. Même s’il faut faire la guerre pour cela.
Vladimir Poutine et le chef d’état-major russe, Valéri Guerassimov, devant une carte de l’Ukraine pendant une réunion au ministère russe de la Défense, Moscou, 21 décembre 2021.
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La Russie pourrait se contenter de la reconnaissance de la DNR et de la LNR ; mais elle pourrait aussi chercher tout ou partie du reste du territoire ukrainien.
Un soldat ukrainien observe à travers une lorgnette la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie près de Gorlivka, dans la région de Donetsk, le 23 janvier 2022.
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La Russie a exprimé des exigences que les Occidentaux ne semblent pas prêts à satisfaire. Dès lors, l’option militaire vis-à-vis de l’Ukraine paraît moins improbable qu’il y a quelques semaines…
Des soldats ukrainiens patrouillent à proximité de la ligne de front avec la République autoproclamée de Donetsk. Le panneau annonce que le champ est miné.
Anatolii Stepanov/AFP
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
Un militaire ukrainien se tient devant un char détruit en 2014 par les séparatistes soutenus par la Russie, sur la ligne de front près de la petite ville de Pisky, dans la région de Donetsk, le 21 avril 2021.
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Un récent ouvrage permet de mieux comprendre la situation de l’Ukraine, et la façon dont la perçoivent aussi bien la Russie que l’UE et les États-Unis.
Des militaires ukrainiens en tenue de camouflage lors d’un entraînement conjoint avec des troupes de l’OTAN, près de Lvov, le 24 septembre 2021.
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La Russie a massé près de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne. On s’est presque habitué à ces démonstrations de force. Pourtant, le risque de brusque dégradation, quoique faible, est réel.
Les deux pays ne s'affrontent pas uniquement sur le terrain militaire, mais aussi sur le terrain historique.
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Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine n’est pas seulement territorial. Les deux pays mettent en effet aux prises deux visions très différentes de l’histoire des mille dernières années.
Des militaires ukrainiens en patrouille près de la région de Lougansk, contrôlée par les séparatistes, le 7 avril 2021. Le déploiement des troupes russes à la frontière ukrainienne inquiète les Occidentaux.
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La Russie, qui s’estime provoquée par Kiev, a massé ses troupes à la frontière ukrainienne. Simple démonstration de force ou prélude à une opération armée majeure ?
Emmanuel Macron en France et Donald Trump incarnent cette nouvelle forme d’«antisystème» synonyme d’une gestion des affaires publiques ouvertement inspirée du monde des affaires. Ici à Winnifield, 2018.
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La rhétorique antisystème a envahi l’espace médiatique et politique et n’a jamais été aussi présente en France et dans le monde. Les candidats issus de l’entreprise l’ont bien compris.
Poste de contrôle près du village de Novotroitske, dans la région de Donetsk, le 16 mars 2020.
Sergey Volskiy
En Ukraine, comment interpréter la nomination d’un nouveau premier ministre et le retour au premier plan du controversé ancien président de la Géorgie Mikheil Saakachvili ?
Devant le Monument de la Mère Patrie à Kiev. La sculpture fait partie du Musée de l'histoire de l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale. Jusqu'en 2015, ce lieu portait le nom de « Musée national de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) ».
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La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est un enjeu majeur en Ukraine. Ce débat tient notamment une place importante dans son conflit actuel avec la Russie.
Des anciens combattants du conflit dans l'est de l'Ukraine et des militants nationalistes brandissent une banderole proclamant « Non à la capitulation » dans le centre-ville de Kiev le 14 octobre 2019.
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Il y a cinq ans, deux régions de l’est de l’Ukraine ont proclamé leur indépendance, avec le soutien de la Russie. Est-il possible de les réintégrer au sein de l’Ukraine et, si oui, à quel prix ?
Manifestants à Kiev (Ukraine) le 6 octobre 2019 contre la plus grande autonomie qui pourrait être accordée à certains régions séparatistes, afin de faire reculer les troupes russes.
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L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
Volodymyr Zelensky, au soir de son nouveau succès, cette fois aux législatives, le 21 juillet 2019, à Kiev.
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Le désir de changement aura amené deux novices en politique – un acteur devenu Président et un chanteur – à devenir des personnages incontournables de la politique ukrainienne.
Vladimir Zelenski au soir de sa victoire en Ukraine, le 21 avril, avec près des trois quarts des suffrages exprimés.
Genya Savilov / AFP
Vladimir Zelenski dispose de la force d'un succès électoral massif, rapide et incontestable. Mais il a, sur le long terme, la faiblesse d'un leader sans programme, sans équipe et sans idéologie.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Jan Smuts Professor of International Relations and Director of the African Centre for the Study of the United States (ACSUS), University of the Witwatersrand