On pense souvent à tort que le droit européen nous oblige à privatiser les réseaux de transport. Une autre option est pourtant ouverte et suivie par de plus en plus de métropoles françaises.
Daniel Behar, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les mutations sociales et urbaines survenues semblent à la fois ne pas répondre aux objectifs poursuivis et démentir les critiques. Rien ne se passe comme prévu par les uns et les autres.
48% des Français prennent le métro. Ils sont de ce fait davantage exposés aux particules fines, ce qui augmente à court terme les risques de les crises d’asthmes, d'AVC et de crises cardiaques.
Les pénuries s’expliqueraient plus par un manque de candidatures que par un manque de candidats. En cause, les conditions d’exercice et l’image des techniques de recrutement mobilisées.
Les enfants n’ont pas la même perception du temps que les adultes. C’est l’une des raisons qui expliquent qu’ils aient souvent du mal à supporter les voyages.
Le 3 février 2020, Valérie Pécresse plaide en faveur de l’ouverture à la concurrence des réseaux de transports en Île-de-France. Mais est-ce un gage d’amélioration du service ?
En 2017, 5,5 milliards d’euros ont été dépensés par l’État pour financer le déséquilibre démographique et les droits catégoriels des trois grands régimes spéciaux de retraite.
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille