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5 manières astucieuses de jardiner en ville

Artefatica/Flickr, CC BY-SA

Avec toujours davantage de personnes vivant en ville, comment concilier besoins en produits frais et modes de vie urbains qui laissent souvent peu d’occasions de jardiner ? Il existe heureusement de nombreuses façons de cultiver son potager en dehors du fait de pouvoir bénéficier d’un jardin ouvrier. En voici 5 parmi de nombreuses autres !

Créer un potager de fenêtre

Il est tout à fait possible de cultiver des légumes dans le plus petit et le plus urbain des espaces grâce à un potager de fenêtre qui permet de faire pousser les plantes à la verticale dans un appartement ou une maison. Les racines reposent dans l’eau à laquelle on a ajouté des nutriments, selon les principes de la culture hydroponique. Nul besoin de parcelle extérieure ni même de terre pour réaliser cette technique.

Ces « potagers » peuvent être sophistiqués ou basiques, c’est selon les envies de chacun. On compte actuellement 45 000 « fermiers de fenêtre » dans le monde, collaborant à de nouvelles façons de faire pousser les légumes.

Des cultures d’appartement sans terre pour un gain de place optimal. Jon Kalish, CC BY-SA

S’adonner à la guérilla jardinière

Dans son acception la plus simple, la guérilla jardinière consiste à cultiver des parcelles de terre en toute illégalité. En tant que tel, ce type d’action implique donc bien plus que le simple fait de faire pousser des légumes. C’est une manière plus globale de s’accaparer l’espace urbain et d’en transformer les zones abandonnées ou négligées.

Dans son sens le plus plein, le jardinage sauvage est une manière créative et très inspirante de passer à l’action. On pourrait ici citer ces bombes de semences utilisées pour transformer des sites à l’abandon en paradis pour insectes pollinisateurs, ou bien encore ces bosquets de lavande et ces tournesols plantés sur les ronds-points durant la nuit.

Rejoindre un jardin partagé

À la différence des jardins ouvriers, les jardins partagés mettent l’accent sur le travail en équipe. C’est la formule parfaite pour ceux qui n’ont ni le temps ni les connaissances pour assumer seuls l’entretien d’un jardin ; la camaraderie du travail en commun ainsi que l’apprentissage au contact des autres ont des vertus qui vont bien au-delà du simple fait de cultiver.

La Gartencoop de Freiburg (France Culture)

Se rapprocher des producteurs

Les circuits courts entre consommateurs et producteurs offrent une alternative aux supermarchés et aux géants de l’agroalimentaire. Il est possible, avec notamment des dispositifs comme celui des AMAP, de s’abonner à un service de distribution pour recevoir régulièrement des paniers de produits frais en direct des fermes. Mais il est également envisageable de mettre la main à la pâte et de s’investir directement à la ferme pour aider aux travaux agricoles.

Glaner la nourriture en ville

Pour ceux qui sont séduits à l’idée de trouver leur propre nourriture, mais sans aucun appétit pour le jardinage, il existe là encore de nombreuses options pour se nourrir pour presque rien dans les zones urbaines.

Dans les parcs, les cimetières et sur les bords des canaux, on trouve de nombreuses denrées comestibles, comme les mûres ou les baies de sureau, mais aussi des choses plus rares, à l’image de l’herbe à ail qui ira merveilleusement bien dans une salade ou encore les baies d’aubépine et les pommes sauvages qui feront de merveilleuses confitures.

L’herbe à ail fait merveille dans les salades. Nick Saltmarsh, CC BY

Il est bien sûr important d’être prudent quant à une possible contamination ou à une erreur d’identification. Pour apprendre à bien distinguer plantes et baies, il peut être ainsi utile de rejoindre des groupes d’initiation à la flore.

This article was originally published in English

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