Olga de Kiev est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus grandes saintes de l’orthodoxie orientale. Son histoire sanguinaire, faite de défi et de vengeance, mérite d’être rappelée aujourd’hui.
La place centrale de Kharkov, dans le nord de l’Ukraine, après un bombardement russe, le 1er mars 2022.
Sergey Bobok/AFP
La résistance acharnée que l’Ukraine a jusqu’ici opposée à la Russie ne suffira pas à faire reculer Moscou, qui ne consentira à négocier réellement qu’en position de force.
Vladimir Poutine aux commandes d’un bombardier stratégique Tupolev-160.
Vladimir Rodionov/Ria-Novosti Kremlin Pool/AFP
Crise de Cuba, guerre du Kippour, euromissiles : ce n’est pas la première fois que Moscou met ses forces nucléaires en état d’alerte. Mais c’est la première depuis l’arrivée de Poutine au Kremlin…
Marine Le Pen en visite à Moscou, ici prise sur la Place Rouge le 2 mai 2015.
Kirill Kudryavtsev / AFP
La dynamique des candidats pro-russes repose sur d’autres facteurs que les questions internationales.
Le missile balistique intercontinental thermonucléaire RS-24 Yars pendant la répétition de la parade militaire du 9 mai 2016, sur la Place Rouge, à Moscou.
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L'offensive contre l'Ukraine se révélant beaucoup moins aisée que prévu, et les réactions occidentales étant massives, la Russie brandit une menace que l'on aurait tort de sous-estimer…
Un Ukrainien devant un bâtiment atteint par des tirs.
ITAR-TASS News Agency / Alamy Stock Photo
Dans le monde entier, le coût de la vie pourrait augmenter du fait de la crise.
De la fumée et des flammes s’élèvent près d’un bâtiment militaire après une frappe russe, à Kiev, en Ukraine, le 24 février 2022.
(AP Photo/Efrem Lukatsky)
L’approche occidentale du « faites ce que je dis, pas ce que je fais » a contribué à provoquer l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine.
Le président du Conseil européen Charles Michel, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen donnent une conférence de presse sur l’opération militaire russe en Ukraine, au siège de l’OTAN à Bruxelles le 24 février 2022.
John Thys/AFP
Vladimir Poutine considère que l'« étranger proche » de la Russie doit se trouver sous son influence. Même s’il faut faire la guerre pour cela.
De la fumée noire s’élève de l’aéroport militaire de Chuguyev, près de Kharkov, qui vient d’être bombardé par les forces russes, le 24 février 2022.
Aris Messins/AFP
L’attaque de grande ampleur que la Russie vient de lancer sur l’Ukraine place l’Union européenne devant ses responsabilités.
Un MiG-29 de l’armée de l’air bulgare atterrit devant un Eurofighter EF-2000 Typhoon II espagnol sur la base aérienne de Graf Ignatievo, près de Plovdiv, le 21 février 2022. L’Espagne a déployé quatre avions de combat en Bulgarie, pays membre de l’OTAN. Les alliés de l’OTAN ont mis des forces en état d’alerte et envoyé des navires et des avions de chasse pour renforcer les défenses orientales de l’Europe, alors que les tensions montent en flèche en raison du renforcement militaire de la Russie autour de l’Ukraine.
Nikolay Doychinov/AFP
Thomas Lindemann, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Il arrive qu’en menaçant une partie de représailles si elle se conduit d’une façon donnée, on la pousse à se conduire ainsi. Des exemples historiques fournissent à cet égard d’utiles leçons…
« Mes compatriotes russes » : Vladimir Poutine s’adresse au peuple russe.
EPA-EFE/Sergei Ilnitsky
Le discours de Poutine va plus loin que la reconnaissance d’indépendance des deux républiques. Il lie la situation en Ukraine à des enjeux globaux d’ordre international.
Vladimir Poutine et le chef d’état-major russe, Valéri Guerassimov, devant une carte de l’Ukraine pendant une réunion au ministère russe de la Défense, Moscou, 21 décembre 2021.
Mikhail Tereshchenko/Sputnik/AFP
La Russie pourrait se contenter de la reconnaissance de la DNR et de la LNR ; mais elle pourrait aussi chercher tout ou partie du reste du territoire ukrainien.
La dimension cyber occupe une place majeure dans le conflit russo-ukrainien depuis plusieurs années.
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L’Ukraine a dernièrement subi plusieurs cyberattaques de grande ampleur. L’un des avantages que présente le recours à ce type d’agression, c’est qu’il est très difficile de remonter à sa source…
Vladimir Poutine, ici lors de la conférence de presse consécutive à son entrevue avec Emmanuel Macron à Moscou, le 7 février 20222, souligne régulièrement l'humiliation qu'a représentée pour la Russie l'extension vers l'Est de l'OTAN.
Thibault Camus/AFP
Lorsqu’on analyse la politique étrangère russe d’aujourd’hui, il ne faut pas sous-estimer le poids du traumatisme qu’a constitué, pour Moscou, son éviction de son étranger proche dans les années 1990.
Monument aux soldats russes morts au combat en Afghanistan et en Tchétchénie, à Belgorod, à quelques kilomètres de la frontière ukrainienne. De nombreux Russes sont réticents à ce que leur pays s’engage dans un nouveau conflit armé de grande ampleur.
Alexander Nemenov/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les Russes ont largement soutenu l’annexion de la Crimée en 2014. Mais le Donbass leur tient moins à cœur, et 50 % d’entre eux ne veulent pas que leur pays s’engage dans une guerre avec l’Ukraine.
Un soldat ukrainien observe à travers une lorgnette la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie près de Gorlivka, dans la région de Donetsk, le 23 janvier 2022.
Anatolii Stepanov/AFP
La Russie a exprimé des exigences que les Occidentaux ne semblent pas prêts à satisfaire. Dès lors, l’option militaire vis-à-vis de l’Ukraine paraît moins improbable qu’il y a quelques semaines…
Des soldats ukrainiens patrouillent à proximité de la ligne de front avec la République autoproclamée de Donetsk. Le panneau annonce que le champ est miné.
Anatolii Stepanov/AFP
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
Des habitants de Soukhoumi, la capitale de l’Abkhazie, brandissent des drapeaux de l’Abkhazie (à bandes vertes), de l’Ossétie du Sud (blanc, rouge et jaune) et de la Russie pour célébrer la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de ces deux républiques sécessionnistes de Géorgie, le 16 août 2008.
AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les entités sécessionnistes s’imposent comme un enjeu politique central pour les États issus de l’ancien Empire soviétique, mais aussi pour le continent européen.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)