L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
Quand il est question de diplomatie et, plus généralement, de politique étrangère, un voile de secret recouvre bien souvent les actions des États. Il est parfois nécessaire.
La procédure de destitution déclenchée par les démocrates met la pression sur les républicains qui soutiennent Donald Trump. Le président américain traverse une réelle épreuve politique.
En répondant à un sentiment tenace d'insécurité chez ses nouveaux alliés, l'OTAN prend un risque calculé : celui d'attiser les tensions avec la Russie.
Le désir de changement aura amené deux novices en politique – un acteur devenu Président et un chanteur – à devenir des personnages incontournables de la politique ukrainienne.
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Dans l’impossibilité de se représenter, à l’issue de son quatrième mandat en 2024, Vladimir Poutine pourrait nourrir l’ambition de devenir le président d’une « confédération russo-biélorusse ».
Trente-cinq ans après l’accident, Tchernobyl abrite une faune et une flore diversifiées, passant du statut de désert pour la vie à celui de zone d’intérêt pour la conservation de la faune.
Vladimir Zelenski dispose de la force d'un succès électoral massif, rapide et incontestable. Mais il a, sur le long terme, la faiblesse d'un leader sans programme, sans équipe et sans idéologie.
Situées aux marges de l’UE, la Turquie et la Biélorussie présentent deux fonctions stratégiques, celles de réunification et d’articulation des ensembles à la jonction desquels elles se situent.
La soif de nouveauté a conduit les électeurs à placer en position de favori un novice en politique alors même que l’Ukraine traverse une triple crise, budgétaire, militaire et sociale.
À quatre semaines du premier tour du scrutin présidentiel, la tension est palpable est en Ukraine, enjeu d’une bataille feutrée entre Washington et Moscou.
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le conflit dans le Donbass reste le point de tension principal, les contentieux russo-ukrainiens ne cessent de croître dans tous les domaines au moment où l’Ukraine entre en période pré-électorale.
Que les perspectives du monde soient assez lugubres pour l'année 2019 relève du lieu commun. On peut toutefois tenter de dessiner les quelques leviers dont nous disposons encore.
Pourquoi il importe qu’à Saint-Pétersbourg, plus encore qu’à Versailles il y a un an, Emmanuel Macron renforce son discours sans compromis vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Les manifestations qui ont suivi l’incendie d’un centre commercial à Kemorovo, en Russie, ont révélé une inversion inédite du rapport entre dirigeants et dirigés.
Cette victoire, qui résulte d’une campagne sans relief et d’une opposition divisée, laisse ouvertes de nombreuses questions sur l’évolution du pays à horizon 2024 et sur la succession de Poutine.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)