La preuve par 3 : Les vélos en libre-service encore loin de la rentabilité
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L’intensité concurrentielle et la course au volume (comme pour les trottinettes) ne permettent pas encore aux opérateurs de dégager de profits et d’installer durablement leur offre.
Cette catastrophe rappelle l’accident de la navette Challenger du à des raisons non pas techniques mais organisationnelles et managériales. Analyse d’un chercheur… qui ne trouve pas de Vélib’.
Lionel Maurel, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les déboires de la société Gobee révèlent la difficulté à faire émerger des biens communs dans les espaces urbains tels qu’ils sont gérés par la puissance publique ou investis par le marché.
Faut-il livrer l’espace public urbain à la concurrence (sauvage) entre opérateurs de vélos partagés ? Ou doit-on gérer avec soin les fonctions de ce type n prenant en compte tous les coûts ?
Le marché se divise en deux populations, celle des vélos qui moutonnent en station, accrochés à des bornes, et celle qui papillonne sans attache. Entre eux, c’est la lutte pour la vie.
Y a-t-il décidément trop de contraintes… et de mobilier urbain dans les rues de nos grandes villes ? Plaidoyer, d’inspiration libertaire, pour une autorégulation des flux et des stationnements.
Conservateur des bibliothèques, chargé de mission pour la valorisation de l'information scientifique et technique, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique