La crise sanitaire a conduit à une émission record de ces obligations qui visent à financer l’accès à l’éducation, à la santé ou à l’emploi.
« Si nous payons la dette, nous ne pouvons pas manger », peut-on lire sur les pancartes de manifestantes argentines à Buenos Aires, le 11 juin dernier.
Juan Mabromata / AFP
La pandémie a provoqué une baisse historique des taux des obligations d’État. Mais certains pays se retrouvent désormais beaucoup plus exposés à une crise de la dette.
Les témoignages, questions et commentaires des contributeurs constituent des éléments précieux pour évaluer les chances de réussite d’un projet.
Billion Photos / Shutterstock
La décision d’investir dans une campagne est liée à la possibilité pour les financeurs potentiels d’échanger des informations entre eux et avec le porteur de projet, ce qui est rarement possible.
Des traders de la New York Stock Exchange (bourse de New York) observent une baisse historique des cours des actions, le 18 mars dernier.
Bryan R. Smith / AFP
L'observation des cours pendant la crise du Covid-19 illustre une nouvelle fois que les marchés boursiers évoluent souvent sans lien avec les fondamentaux.
Les banques ne s’étaient pas préparées à un choc comparable à celui du Covid-19 qui pourrait mener à une crise d’insolvabilité en cas de défaut significatif des emprunteurs, comme en 2008 avec Lehman Brothers.
Tania Kitura / Shutterstock
Le Covid-19 met à l’épreuve les réformes bancaires entreprises à la suite de la crise de 2008 et révèle la fragilité des dispositifs prudentiels comme des mécanismes de résolution européens.
Présenter les comptes sous un meilleur jour est l’un des défis des directions financières en pleine crise du Covid-19.
Scott Graham / Unsplash
L’ajustement des ratios comme l’EBIDTA, nécessite une information financière saine et transparente, en précisant aux banquiers et investisseurs les effets dus aux variations économiques erratiques.
Les réseaux de banques régionales sont incontournables pour soutenir financièrement les petites et moyennes entreprises.
Pascal Pochard-Casabianca / AFP
Les acteurs traditionnels se sont recentrés ces dernières semaines sur le financement de l’économie locale. Une tendance qui devrait se poursuivre en parallèle de la mutation de leur modèle.
Le premier ministre Édouard Philippe ouvre le « Ségur de la santé », le 25 mai à Paris.
Michel Euler / AFP
La Caisse d’amortissement de la dette sociale, qui devait disparaître en 2024, devrait être pérennisée en raison de la crise. Elle avait été créée en 1996, initialement pour une durée de 13 ans.
La forte volatilité observée sur les marchés ces dernières semaines s’explique notamment par l’instabilité des états émotionnels.
Johannes Eisele / AFP
Si la crise a précipité la correction attendue en bourse, elle a aussi contribué à inverser le lien de causalité habituel entre or noir et dollar. Dans l’immobilier, les interrogations subsistent.
L’absentéisme, les accidents du travail ou les défauts de qualité sont autant de coûts difficiles à prendre en compte pour les dirigeants des PME.
wutzkohphoto / Shutterstock
La théorie financière démontre que le dividende est économiquement neutre, bien qu’il contribue à rassurer l’actionnaire psychologiquement.
En période de crise et de perte de confiance en l'économie, les ménages privilégient les placements qui permettent d'éviter le risque comme le livret A.
Damir Spanic / Unsplash
Les ménages ont tendance à adapter plus fortement leurs comportements en période de contraction économique qu’en période d’expansion, ce qui explique les fortes collectes du mois de mars.
Dans les hopitaux français, le personnel soignant accomplit également une part importante de tâches administratives, ici à Paris, hôpital Lariboisière, le 27 avril 2020.
JOEL SAGET / AFP
La crise sanitaire, mais aussi la perspective d’une instabilité climatique accrue, ouvrent la voie à ces titres de dette commune qui divisent l’Union européenne depuis plus de 25 ans.
La crise sanitaire intervient après une année 2019 exceptionnelle en termes de performances boursières.
Johannes Eisele / AFP
Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Avant l’irruption de la crise sanitaire, les cours boursiers étaient déconnectés des fondamentaux économiques.
À ce jour, 648 « cat bonds » ont été émis depuis 1997. Un chiffre qui pourrait décoller avec la crise sanitaire actuelle.
Viacheslav Lopatin/Shutterstock
Le contexte favorise l’intérêt pour ces produits financiers, controversés, qui fournissent une protection en cas de catastrophe majeure en échange d’une rémunération souvent élevée.
Les marchés boursiers ont tendance à surréagir, qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises nouvelles d’ailleurs.
Corlaffra / Shutterstock
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA)