Peut-on vraiment combattre avec un même outil la projection que chacun se fait des fake news ? Qu’ajoutera de nouveau la loi envisagée par rapport aux lois existantes ?
Acquérir des informations de qualité coûte cher.
G Crescoli/Unsplash
Éducation aux médias et formation à l’esprit critique sont deux piliers du combat contre les fake news. Encore faut-il leur donner des moyens et du temps dans la formation des élèves.
Bullshit ! (conneries, billevesées…)
erix! on VisualHunt
Pour lutter contre les fake news, il serait préférable de sanctionner les manquements à certaines règles de bonne conduite concernant les informations relayées, et non de trier le vrai du faux.
La figure de la journaliste imaginée.
Mark Anderson/Flickr
Les leaders de la publicité en ligne – Google et Facebook – prennent notre information de vitesse tandis que s’inventent de nouveaux infomédiaires plus respectueux de notre attention.
Détail d'une illustration du magazine Puck montrant une lointaine origine du terme fake news.
Stuart Rankin / Flickr
Le président Macron souhaite une loi contre les « fake news », mais la réponse à apporter à un phénomène médiatique de cette ampleur est systémique et complexe… et peut-être pas réductible à une loi.
Exposition à du contenu non désiré, contact avec des inconnus, addiction, cyber-harcèlement : quels sont les vrais risques associés à Internet pour les jeunes ?
Campagne de communication des bibliothèques en réaction à l'invasion de la post-vérité.
HCPL/Visual Hunt
Mais qu’est-ce qui rend si particulier ce phénomène actuel que l’on qualifie de post-vérité ? Quelles conditions d’autorité permettent à une information d’avoir plus de crédibilité qu’une autre ?
Quelle est l’origine de la post-vérité ? Et si certains intellectuels qui prétendent la combattre avaient eux-mêmes une part de responsabilité dans son apparition et son développement ?
Lindbergh vient de témoigner auprès du grand jury du Bronx, racontant la demande de rançon de 50 000 dollars qui lui a été faite (1934 ou 1935).
Wikimedia
Comment à l’ère numérique les techniques de la propagande se renouvellent, l’intox et la désinformation mutent… en utilisant toujours les mêmes moteurs.
Grafitti rue Ordener à Paris.
Jeanne Menjoulet/Flickr
Les réseaux sociaux permettent de déployer des campagnes de convictions mais pas de conversion. Et confortent avant tout les individus dans leurs positions.
Sur Internet, la guerre du clic fait rage, et le « content marketing » fait parfois place au « putaclic », pratique peu morale mais d’une redoutable efficacité.
François Hollande et Angela Merkel, ici à Versailles le 6 mars 2017, s'inquiètent de l'activisme russe.
Martin Bureau/AFP
Le Kremlin chercherait à saper la foi qu’ont les Occidentaux en la sécurité de leur pays, la stabilité de leur quotidien, l’intégrité de leurs institutions et de leurs dirigeants.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School