Les manquements internes israéliens qui ont précédé la guerre de Kippour, il y a 50 ans, avaient coûté leur poste au premier ministre israélien de l’époque. L’histoire pourrait-elle se répéter ?
Des militants du Hamas posent sur un char israélien le 7 octobre.
Yousef Masoud/AP
Benyamin Nétanyahou a contribué à remodeler profondément Israël et son rapport au reste du monde. Avec un virage à droite nationaliste.
Sur les 900 000 Arabes qui vivaient en Palestine historique, plus de 700 000 ont dû quitter leurs terres à l'issue de la guerre de 1948 (photo prise en octobre-novembre 1948)
Fred Csasznik / Wikimedia Commons
Ammar Kandeel, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’Histoire est généralement racontée par les vainqueurs. En France, les Palestiniens ont dû faire preuve de persévérance pour que leur récit de leur expulsion de Palestine soit finalement entendu.
Manifestation à Jérusalem-Est le 25 février 2022. La pancarte proclame « Non à l’occupation ». Le drapeau bleu est celui de la Cour pénale internationale.
Ahmad Gharabli/AFP
LA CPI a ouvert en 2021 une enquête sur les événements violents survenus en Palestine au cours des années précédentes. Deux ans plus tard, cette enquête n’a connu aucune avancée.
De la fumée se dégage de wagons contenant du pétrole brut après le déraillement d’un train à Lac-Mégantic, au Québec, en 2013.
La Presse canadienne/Paul Chiasson
Deux compagnies ferroviaires, le CN et le CP, déterminent les lois, les règles et les règlements – avec la complicité de bureaucrates et de législateurs – de manière à servir leurs propres intérêts.
Les forces israéliennes tirent des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants palestiniens qui protestent contre l’expropriation de terres palestiniennes à l’entrée nord de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 26 janvier 2023.
Ahmad Gharabli/AFP
En l’absence d’espoir politique et de perspective de paix, et privée de soutien international, la jeunesse palestinienne risque de renouer avec la lutte armée.
Les joueurs du Maroc célèbrent leur qualification pour les quarts de finale, obtenue contre l'Espagne, en brandissant un drapeau palestinien, le 6 décembre 2022.
Glyn Kirk/AFP
Des joueurs, des supporters et même des officiels du Qatar ont profité de la compétition pour afficher leur solidarité pour la cause palestinienne, qui fait toujours consensus dans le monde arabe.
Un véhicule militaire américain en patrouille dans le nord-ouest de la Syrie le 30 août 2021.
Delil Souleiman/AFP
Absorbés par leur rivalité avec la Chine, les États-Unis se détournent du Moyen-Orient. Une reconfiguration complexe s’annonce dans la région.
L'enlisement du conflit yéménite est une des raisons qui font passer la normalisation avec Israël au second plan pour l'Arabie saoudite, au profit d'un apaisement avec l'Iran. Ici, un panneau représente les dirigeants saoudiens et émiratis côte à côte, dans la ville portuaire yéménite d'Aden, en 2019.
Saleh al-Obeidi/AFP
Une sortie de crise entre l’Arabie saoudite et l’Iran semble amorcée, la dernière guerre de Gaza ayant remis en cause le grand projet de normalisation avec Israël, auparavant soutenu par Riyad.
Naftali Bennett (à droite) vient de devenir premier ministre, succédant à Benyamin Nétanyahou, qui avait exercé cette fonction pendant les douze dernières années. Dans un an, il sera remplacé par son allié de coalition, Yaïr Lapid.
Gil Cohen-Magen/AFP
Le nouveau premier ministre israélien, Naftali Bennett va devoir composer avec la situation complexe que leur a léguée Benyamin Nétanyahou, qui vient de quitter le pouvoir.
L’étudiante palestinienne Mira Krayem, 24 ans, dans une allée du camp de réfugiés palestiniens de Chatila, à Beyrouth, le 21 mai 2021.
Anwar Amro/AFP
Marie Kortam, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le recours à la notion de « conscientisation » forgée par le Brésilien Paulo Freire permet de mieux comprendre les jeunes Palestiniens, notamment ceux qui vivent dans des camps de réfugiés au Liban.
Incendie dans un dépôt pétrochimique touché par des roquettes du Hamas la veille, près de la centrale électrique de Rutenberg (non visible) dans la ville d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, le 12 mai 2021.
Jack Guez/AFP
Laetitia Bucaille, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La nouvelle explosion de violence qui vient de se produire n’a guère fait avancer les choses : les deux côtés campent plus que jamais sur leurs positions.
Des Palestiniens célèbrent le cessez-le-feu annoncé entre Israël et les deux principaux groupes armés palestiniens, à Gaza, le 21 mai 2021.
Mohammed Abed/AFP
Plus de dix ans après le début des printemps arabes, l’attention se porte actuellement de nouveau sur le conflit israélo-palestinien. Comment ces deux phénomènes sont-ils interconnectés ?
Un jeune Palestinien lance des pierres en direction des forces de sécurité israéliennes, lors d'affrontements à Hébron, en Cisjordanie, le 14 mai 2021.
Hazem Bader/AFP
Le report des élections législatives palestiniennes, qui étaient prévues pour le 22 mai prochain, a joué un rôle non négligeable dans la détérioration de la situation.
Une vue de la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem, l'un des plus importants lieux saints de l'islam.
REUTERS/Ammar Awad
Une réaction en chaîne a été déclenchée par les tentatives d’expulsions de familles palestiniennes à Jérusalem-Est. Une fois de plus, la ville trois fois saintes s’est embrasée.
L’enquête portera sur au moins trois types de crimes de guerre présumés, commis depuis le 13 juin 2014.
Juan Vrijdag / ANP / AFP
La procédure de la Cour pénale internationale pourrait aboutir à une restriction des déplacements internationaux de dirigeants israéliens et avoir des conséquences économiques sur les 670 000 colons.
Dangers pour la liberté académique : nombreux sont ceux qui considèrent que la critique des politiques de l'État israélien est assimilée à de l'antisémitisme.
(Miguel Henriques/Unsplash)
Les chercheurs qui se penchent sur la politique d’Israël sont confrontés à une bataille croissante et difficile pour la liberté académique.
Benyamin Netanyahou (que l'on voit ici avec Joe Biden en mars 2010 lors d'un déplacement en Israël de ce dernier en tant que vice-président) connaît le nouveau président américain depuis longtemps, mais aurait préféré que Donald Trump soit réélu.
David Furst/AFP
Donald Trump a systématiquement appuyé Benyamin Netanyahou sur tous les grands dossiers (colonisation, Golan, Jérusalem…). Joe Biden sera moins empressé, mais il n’y aura pas de rupture pour autant.
Manifestation sur la place Rabin de Tel-Aviv le 6 juin 2020 pour dénoncer le projet d'annexion par Israël de certaines parties de la Cisjordanie occupée voulu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ici désigné par la formule « Crime Minister » au lieu de « Prime Minister ».
Jack Guez/AFP
Illégale au regard du droit international, l’annexion d’une partie de la Cisjordanie annoncée par Israël pourrait, paradoxalement, profiter dans une certaine mesure aux Palestiniens.
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Professeur de sociologie politique. Chercheur au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA), chercheur associée au Centre d'Etudes et de Recherche Moyen-Orient, Méditerranée (CERMOM) , Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)