Apparu en 2019 avant de se voir relégué au second plan pendant la pandémie, le mouvement du Hirak cherche à subsister face à une répression gouvernementale qui s’intensifie.
La mobilisation du peuple algérien, depuis plus d’un an, est remarquable par sa ténacité et par son pacifisme. Et si ce peuple, dans son ensemble, était récompensé par le prix Nobel de la paix ?
Manifestation à Alger le 12 juillet 2019. Le militaire représenté sur la pancarte est le chef d'état-major Ahmed Gaid Salah.
AFP
L’armée algérienne se méfie profondément du Hirak, ce mouvement social qui a emporté le système Bouteflika. Au point qu’une alliance entre les militaires et les islamistes n’est pas à exclure…
Le 7 mai, à Alger, les étudiants se rassemblent pour demander un « changement de système ».
Ryad Kramdi / AFP
Les arrestations font craindre à certains en Algérie un changement de façade qui serve in fine à reproduire le système plutôt qu’à le défaire.
Un garçon soudanais brandit le drapeau national après que le président Omar el-Béchir a été démis. Khartoum, la capitale du Soudan, le 12 avril 2019.
AFP/EBRAHIM HAMID
Désormais incarcéré, le président soudanais Omar Al-Bachir avait réussi à surmonter une série de crises au prix du verrouillage du pays. De nombreux défis attendent ses successeurs.
Un jeune Algérien brandit le drapeau du pays, lors d'une des manifestations du 15 mars, à Alger. Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale algérienne et dans d'autres villes dans un climat de sécurité renforcée.
(AP Photo/Toufik Doudou
L'élite algérienne a systématiquement détruit le pays depuis plus de 50 ans. La jeunesse, écoeurée par les bandits qui pillent les richesses, réclame le départ définitif du « système Algérie ».
Manifestations d'étudiants à Alger, le 12 mars 2019, au lendemain de l'annonce du retrait d'Abdelaziz Bouteflika.
Ryad Kramdi/ AFP
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
A Alger, le 11 mars au soir, après l'annonce du retrait d'Abdelaziz Bouteflika.
Ryad Kramdi/ AFP
Les manifestations en Algérie ont confirmé la détermination pacifique du peuple et ont été couronnées par l'annonce de Bouteflika qui renonce à un cinquième mandat.
L'étude de précédents historiques permet d'analyser les possibles évolutions de la contestation et les outils à la disposition du régime pour imaginer les différentes sorties de crise possibles.
La population algérienne est massivement descendue dans la rue, de façon pacifique et non violente pour protester contre le 5ème mandat du président Bouteflika.
Ryad Kramdi/AFP
Les manifestations non violentes contre le régime de Bouteflika ont ouvert l’espace public en Algérie, rappelant le besoin crucial d’une société civile libre et impliquée.
Abdelaziz Bouteflika à Alger, le 23 novembre 2017, lors des élections locales.
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Les enjeux sont de taille pour que des hommes, avec ou sans leur accord formel, soient montrés dans un état physique que tout individu souhaiterait voir réservé au domaine du privé et de l’intime.
Démenti de Al Azhar sur la toile en langue arabe, après la fake news diffusée en janvier, annonçant son intention de « retirer la Tunisie de la liste des pays musulmans. »
Doctorant en sciences de l'information et de la communication au Crem, Université de Lorraine, Journaliste présentateur à France 24 et Rédacteur en chef adjoint, Université de Lorraine
Sociologue, chercheuse au Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain (IACCHOS/UCL), Université catholique de Louvain (UCLouvain)