Le climat de demain se décide aujourd’hui. Preuve à l’appui avec trois scénarios climatiques pour imaginer ce qui résultera de nos choix énergétiques actuels.
Le 6 novembre 2017, dans le parc Rheinaue de Bonn, ville hôte de la COP23.
Patrik Stollarz/AFP
Problème global, le changement climatique nécessite une coopération de tous les États. C’est ce qui rend la lutte en ce domaine si ardue, comme l’illustrent les discussions de la COP23 à Bonn.
Des travaux scientifiques montrent que les activités humaines favorisent la survenue plus fréquente d’épisodes caniculaires. Les hautes températures de juin s’inscrivent dans cette dynamique.
Le secteur des transports est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.
abstrkt.ch/Flickr
Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Une installation pour dénoncer le sort des réfugiés climatique à Dacca (Bangladesh) en 2011.
Munir Uz Zaman/AFP
Annoncé par Laurent Fabius au sortir de la COP21 fin 2015, le projet d’un pacte mondial visant à renforcer la coopération internationale dans le domaine environnemental avance à grands pas.
« Promesses faites, promesses tenues » peut-on lire sur cette pancarte brandie le 3 juin 2017 à Washington par un partisan de Trump après l’annonce du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris.
Saul Loeb/AFP
Du « Sommet de la Terre » à Rio en 1997 au récent retrait de l’Accord de Paris en juin 2017, Washington a toujours traité les négociations climatiques sous l’angle économique.
Détail d’une carte de la NASA montrant des anomalies de températures pour avril 2017. Il s’agit d’un des mois les plus chauds jamais observé sur la planète.
NASA
Ce groupe d’experts internationaux, dont le rôle est d’évaluer l’état des connaissances sur le climat et de produire des rapports pour les décideurs, entre dans une période de turbulences inédite.
Manifestation à New York le 1er juin après l’annonce du retrait de l’Accord de Paris par Donald Trump.
Jewel amad/AFP
Si le recul de l’Amérique de Trump en matière de lutte contre le changement climatique envoie un mauvais signal, ses conséquences ne sont peut-être pas aussi néfastes qu’il y paraît.
Entre Donald Trump et Emmanuel Macron, une poignée de main aux allures de bras de fer.
AFP
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
Manifestation contre la politique climatique de Trump dénonçant les liens entre la Maison Blanche et l’industrie pétrolière, le 9 mai 2017 à New York.
Timothy A. Clary/AFP
Le retrait de Washington du traité qui fixe la gouvernance climatique mondiale constitue une nouvelle étape du détricotage des années Obama.
Des mineurs de Pennsylvanie le 13 avril dernier lors d’une visite de Scott Pruit, le nouveau patron de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).
Justin Merriman/Getty Images North America/AFP
Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump se distingue par une politique de dérégulation qui remet en cause le rôle des États-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Des chercheurs de l’Université de Miami étudiant les effets du réchauffement climatique sur le corail en avril 2016.
Joe Raedle/AFP
La « Marche pour les sciences » qui aura lieu aussi en France demain est l’occasion de rappeler qu’en travaillant à l’avancée des connaissances les scientifiques aident les citoyens.
Axonis, le système de métro surélevé proposé par Alstom permet une consommation énergétique réduite.
Site Internet Alstom
La lutte contre le changement climatique ne se fera sans l’implication des entreprises. Un an après la signature de l’Accord de Paris sur le climat, retour sur quelques initiatives marquantes.
Animations dans les rues de Marrakech pour l’ouverture de la COP22.
COP22
Si la conférence climatique n’a pas apporté d’avancées majeures et laissé un nombre important de questions en suspens, pour son pays hôte, le Maroc, le bilan est bien plus positif.
Manifestation à Londres devant l’ambassade des États-Unis pour dénoncer les positions de Trump sur le climat, le 18 novembre 2016.
Daniel Leal-Olivas/AFP
Nominations controversées, relance du charbon et fin possible du soutien américain à la gouvernance climatique mondiale… Avec Trump, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’environnement.
Salaheddine Mezouar, le ministre marocain des Affaires étrangères et président de la COP22, lors de l’ouverture du sommet climatique à Marrakech.
Fadel Senna/AFP
La victoire de Trump à la présidence américaine aura eu le mérite de fédérer les acteurs de la COP22 autour de l’urgence climatique. Le bilan de la conférence reste toutefois en demi-teinte.
Trump a pris la défense de l’industrie du charbon pendant sa campagne, comme ici en octobre 2016 à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie.
Dominick Reuter/AFP
Quel sera l’impact de l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis sur les négociations climatiques et la mise en œuvre de l’Accord de Paris ?
Au village de Bab Ighli, à Marrakech, où seront accueillis les acteurs de la COP22.
COP22
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne