Les épisodes de sécheresse liés au phénomène climatique affaiblissent les économies – déjà vulnérables – de pays comme Madagascar, le Mozambique et la Zambie, en nourrissant l’inflation alimentaire.
Le sud de Madagascar subit depuis plusieurs décennies une crise multifactorielle. Malgré l’aide internationale, la région est l’une des plus vulnérables de l’Afrique subsaharienne.
Les Malgaches utilisent couramment les plantes médicinales pour se protéger des maladies. Face au Covid, le président s’est fait le porte-étendard de l’artemisia, devenu un enjeu diplomatique.
L’Allemagne a présenté ses excuses à la Namibie pour le génocide de 1904-1908, et promis de verser des réparations. Cette page tragique de l’Histoire n’est pas refermée pour autant.
La découverte d’importants gisements gaziers en 2013 a plongé le Mozambique dans la malédiction des ressources naturelles et exacerbé les frustrations, donnant lieu à une insurrection islamiste.
La géopolitique de l’océan Indien est en mutation, notamment du fait de la découverte d’un immense gisement de gaz dans le Canal du Mozambique et de la montée de la menace djihadiste.
La Grande Île affiche un bilan extrêmement satisfaisant face à la pandémie : moins de 200 cas recensés et aucun décès. Analyse de la « recette malgache ».
Sur les hauts plateaux malgaches, la crise économique a souvent pour conséquence la déscolarisation des enfants, appelés à aider leurs parents aux champs.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Socio-économiste, Unité Mixte Internationale-Résiliences, Université catholique de Madagascar, Institut de recherche pour le développement (IRD), Fondation Croix-Rouge française