La disparition rapide et massive de nombreuses espèces terrestres doit alerter autant que les effets du changement climatique… d’autant plus que ces deux processus sont intimement liés.
Il faut à la langue française un mot qui évoque à la fois la conscience, le ressenti et les émotions des animaux. Le terme anglais « sentience » qui dit tout cela mérite d’entrer au dictionnaire.
Arnaud Exbalin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La fin des religions polythéistes a contribué à désacraliser les animaux. Retour sur trois cas emblématiques : le poisson chrétien, l’ours germanique et le chien aztèque.
Explorations pétrolières, navigation, éolien offshore… Le monde sous-marin est devenu terriblement bruyant, une situation inédite qui fait peser de nombreuses menaces sur la faune marine.
Erreurs de navigation, perturbations humaines, comportement de groupe… Les causes sont multiples pour rendre compte du mystère de ces échouages de baleines et de dauphins sur les rivages.
Rats ? Dauphins ? Fourmis ? Lorsque l’espèce humaine disparaîtra, qui dominera la planète ? En tout cas pas un singe doué de parole comme l’a imaginé la science-fiction. Alors qui ?
La Terre est couverte d’espèces variées, des plus grandes aux plus petites. Mais nous pensons maintenant qu’il pourrait y avoir dix fois plus d’espèces que l’on pensait à l’origine.
Si nombre de poissons victimes de la surpêche se font rares dans les océans, les céphalopodes, eux, prospèrent. De récents travaux nous permettent de mieux comprendre cette situation inédite.
Si les baleines bleues se nourrissent dans les mêmes zones, de nouvelles analyses génétiques suggèrent qu’elles appartiennent à trois populations distinctes se reproduisant dans des endroits différents.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)