Marc Delepouve, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Traduire les rapports du GIEC en objectifs chiffrés puis en politiques climatiques, une gageure ? Cet exercice délicat peut conduire à la sous-estimation de certains risques climatiques.
Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
La COP28 s’achève sur un compromis historique. Même si la sortie des énergies fossiles n’est pas entièrement réglée, enfin, les COP entrent « dans le dur » des négociations.
Les chercheurs et universitaires ont un rôle à jouer dans les négociations climatiques à la COP, où ils peuvent endosser tant la casquette d’expert que celle d’ambassadeur de leur institution scientifique.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP28. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
À quoi servent les COP ? Certains mettent en doute leur utilité. Du sommet de Rio à la COP28, un retour historique permet de mieux saisir les enjeux de la négociation climatique…
Les politiques d’atténuation et d’adaptation visent un même objectif : réduire les pertes humaines et matérielles du changement climatique. Mais elles apparaissent également en opposition.
Une analyse des précédentes présidences des COP suggère que le programme des Émirats arabes unis pourrait apporter une contribution inédite à la sortie des énergies fossiles.
Régis Marodon, Agence française de développement (AFD)
Respecter les engagements d’aide climatique pris au bénéfice des pays les plus pauvres ne pourrait-il pas aller de pair avec le verdissement chaque année de 2 % des actifs financiers mondiaux ?
Le point sur les mécanismes financiers existants pour protéger la biodiversité, et sur l’ambiguïté du concept de « crédits biodiversité » évoqué par Emmanuel Macron à Charm El-Cheikh.
Les Fonds fiduciaires de conservation, qui ont fait leurs preuves à l’échelle locale, semblent pertinents pour diversifier le dispositif global de financement de l’accord post 2030.
Le contraste est saisissant entre Bolsonaro, déforesteur en chef, et Lula, qui se veut défenseur de l’Amazonie. Au point de susciter des espoirs trop élevés sur le court terme ?
Dans sa décision finale, la COP27 ouvre la perspective d'un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays les moins développés économiquement. Une réelle avancée.
Le bol d’air qu’avait constitué la promesse des 100 milliards de dollars annuels au titre de la solidarité Nord-Sud est aujourd’hui source de frustration pour les pays en développement.
La concentration de l’action mondiale sur la création d’aires protégées détourne le regard des défis essentiels à relever pour la sauvegarde de la biodiversité.
La Chine souhaite apparaître comme une « puissance verte », notamment à l’occasion des JO. Seulement, la protection de l’environnement est conçue différemment en Chine et en Occident.
La conférence de Glasgow de novembre 2021 nous a donné à voir comment s’articulent les discours politiques, médiatiques et scientifiques autour de la question du changement climatique.
Les avancées et les limites de la récente COP26 soulignent la nécessité de faire évoluer les conférences internationales sur le climat. Pas de les supprimer.