Fabrice Hamelin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Malgré le renforcement des moyens de surveillance, un aéroport international peut être attaqué avec de faibles moyens et l’impact de l’attaque a toutes les chances d’être démultiplié.
Ruines du village de Teir Maalah, au nord de Homs, le 20 avril 2016.
Mahmoud Taha/AFP
Le terrorisme n’est pas le seul moyen de saper les piliers d’une société démocratique. L’action subversive de Daech présente des similitudes avec des méthodes utilisées par les systèmes totalitaires.
Rassemblement spontané à Bruxelles le 22 mars.
Miguel Discart/Flickr
Face aux attentats aveugles, la réponse apportée tourne souvent autour de la sécurité. Peut-être faudrait-il aussi repenser la « valeur-vie » dans son rapport à la valeur « liberté ».
L'aéroport de Bruxelles, le 22 mars.
Francois Lenoir/Reuters
Après Paris, Bruxelles. Comment expliquer ces attaques terroristes venant de l’intérieur ? Des études récentes permettent de mieux cerner le processus de radicalisation et l’attractivité de Daech.
Bachar al-Assad reçu au Kremlin par Vladimir Poutine le 20 octobre 2015.
Alexeï Druzhinin/AFP
L’annonce du retrait (partiel) des troupes russes de Syrie a pris par surprise les observateurs. L’heure d’une première évaluation d’une action militaire aux objectifs multiples.
Un membre de la brigade islamiste « Aube de la Libye », une alliance islamiste en guerre avec l'Etat islamique, le 28 février, dans la ville de Sabratha, à l'ouest de Tripoli.
Mahmud Turkia/AFP
Malgré les efforts déployés par l’ONU en Libye, la situation ne cesse de s’y aggraver. Un constat qui incite à une nécessaire et urgente réévaluation du rôle de l’organisation dans ce pays.
Cette carte des accords Sykes-Picot, signés en mai 1916, montre les régions destinées à passer sous contrôle ou influence britannique et française.
Royal Geographical Society / Wikimedia Commons
En proclamant le califat en juin 2014, Daech publia une vidéo intitulée : « La fin de Sykes-Picot ». La notion de souveraineté d’un État musulman est au centre de son action.
Parade militaire à Raqqa, dans le nord de la Syrie, en 2014.
Stringer / Reuters
La capacité de la religion à ne pas s’embarrasser de nuances entre « fidèles » et « infidèles », ou entre le « bien » et le « mal », en fait une idéologie redoutable aux mains de démagogues.
Un Coran datant de 1284, exposé au Musée d'art islamique de Doha (Qatar).
Fadi Al-Assaad/Reuters
En faisant fi du pluralisme théologique et de la tolérance religieuse, Daech met son interprétation des écritures et de la tradition au service de ses objectifs politiques, et non l’inverse.
Parade militaire dans la région de Raqqa.
Stringer/Reuters
Quelles sont les origines de Daech ? Que veut-il ? The Conversation publie une série d’articles permettant de mieux comprendre la nature de ce groupe qui au Levant fait régner la terreur.
Des combattants loyaux au gouvernement reconnu par la communauté internationale célèbrent la prise d'un quartier de Benghazi, le 23 février 2016.
Abdullah Doma / AFP
Alors que l’État islamique s’est nourri des failles de la transition libyenne, une intervention internationale agirait plus sur les symptômes de la désunion nationale que sur ses causes politiques.
Interview de l’ambassadeur d’Australie à Paris sur les relations avec la France, le multiculturalisme, la lutte contre Daech… et la déchéance de nationalité pour les binationaux.
Le 9 janvier dernier, un thé à la mosquée d'Ajaccio, cible d'une attaque quelques jours auparavant.
Pascal Pochard-Casabiance / AFP
Rachid Benzine, Faculté de théologie protestante de Paris
Le lien entre théologique et politique doit être repensé en France à l’aune d’une situation où les religions traditionnelles ne se cantonnent plus à leurs territoires géographiques historiques.
Après les attentats de 2015, le débat sur la laïcité s’est déplacé de l’école sur le terrain des libertés et de la sécurité. Au risque d’en faire une arme de guerre.
L'Allemagne a envoyé deux avions de type Tornado en Turquie pour mener des opérations de reconnaissance en Syrie.
Carmen Jasperen/AFP
Après les attentats de Paris, l’Allemagne et surtout la Grande-Bretagne ont décidé de s’engager militairement davantage au Levant. Sans créer une réelle dynamique au sein de l’Union européenne.
Résister, c’est le mot d’ordre tous azimuts des partis démocratiques contre Daech et contre le Front national. Résister contre quoi ? Et pour quel autre modèle ?
Devant la mosquée de Reims, le 27 novembre 2015.
François Nascimbeni/AFP
Depuis des années, le FN a érigé l’islam comme une menace pour l’identité française et en tire des dividendes sur le plan électoral. Mais il n’est pas le seul à entretenir cette paranoïa identitaire.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po