L’Administration Trump mettra-t-elle à bas les droits des femmes à l’IVG ou à la contraception ? C'est à craindre au vu de la « Trumpisation » annoncée de la Cour suprême et d'autres tribunaux.
Poupées russes représentant Vladimir Poutine et Donald Trump sur un étal à Moscou.
Free Wind 2014/Shutterstock
Cela fait plus de dix ans qu’on assiste, à travers toute la planète, à une forte hausse des crispations souverainistes, des irruptions d’anxiété identitaire et de xénophobie.
Marine Le Pen, Frauke Petry (Allemagne), Geert Wilders (Pays-Bas) et Marcus Pretzell (AFD), début janvier 2017, à Coblence (Allemagne).
Roberto Pfeil / AFP
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.
Premier discours devant le Congrès pour Donald Trump, le 28 février 2017.
Chip Somodevilla/AFP
L’agenda proposé est clair et déterminé, le Président propose un changement fort pour le pays, il annonce la fin de l’Obamacare, le début de la dérégulation, une grande réforme des impôts.
Démonstration acrobatique de l'armée de l'Air, fin janvier 2017, à Riyad.
Fayez Nureldine/AFP
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Riyad est le gardien de la citadelle assiégée et s’impose comme le garant du statu quo de régimes dynastiques sortis indemnes du « printemps arabe », en dépit des mobilisations populaires d’ampleur.
Bénédiction pour des soldats américains de retour d'Irak, à Fort Drum (New York), en mai 2016.
John Moore / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Manuel Dorion-Soulié, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Tant que l’un des deux partis souhaitera mener une politique impériale, l’influence potentielle des néoconservateurs demeurera une réalité dans le paysage politique américain.
le 16 février dernier, Trump signant un décret qui exempte les entreprises minières de dépolluer les rivières.
Nicholas Kamm/AFP
C’était l’une des promesses du candidat Trump : relancer la production dans les mines de charbon pour enrayer la désindustrialisation et créer des emplois. Un programme aussi ambitieux qu’irréaliste.
Sur la base aérienne d'Andrews, dans le Maryland, le 17 février 2017.
Nicholas Kamm/AFP
Celui qui avait promis de « nettoyer le marécage de Washington », d’être celui qui pourrait tout changer et s’opposer, seul contre tous, à la machine du pouvoir, fait désormais face à l’establishment.
Trump abrogeant, le 14 février dernier, une loi anti-pots-de-vin visant les compagnies minières et pétrolières américaines.
Saul Loeb/AFP
Le programme énergétique du nouveau locataire de la Maison-Blanche passe par le développement des énergies fossiles. Décryptage de la stratégie pétrolière de Trump.
Boris Eltsine, le 22 août 1991 à Moscou, à l'époque de l'illusion de la « fin de l'Histoire »…
ITAR-TASS
Au début des années 1990, l’optimisme n’était pas de mise, et plusieurs des prophéties faites à l’époque semblent, sinon se réaliser, tout du moins devenir plus probables aujourd’hui.
A New York, le 14 février 2017, un rassemblement contre la politique migratoire de Donald Trump.
Eduardo Munoz Alvarez/AFP
Si l’Europe souffre de son incapacité à entrer dans la mondialisation, les États-Unis payent, à travers leur présente ivresse politique, la facture d’un espoir insensé dont Clinton fut le Candide.
Donald Trump ( et son équipe ) dans le bureau ovale devant le « Resolute desk » le 25 janvier 2017.
Karl-Ludwig Poggemann/Flickr
Des idées pour répondre aux trois défis – protectionniste, géopolitique et populiste – lancés par la politique annoncée par le nouveau président américain.
La protection des données personnelles, c’est pour les Américains, mais pas pour les autres. Au mépris des engagements internationaux des USA, le président Trump a fait passer un texte dangereux.
Deux des figures de proue de l'ère de la poste-vérité: le britannique Nigel Farage et Donald Trump, le 24 août 2016, dans le Mississippi.
Jonathan Bachman / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Les propos mensongers se banalisent, s’oublient et ne sont plus sanctionnés. À l’inverse, ils peuvent être perçus comme un outil de questionnement et de confrontation vis-à-vis des élites dirigeantes.
Un des visages du populisme version 2017.
Michael Vadon/Wikimedia Commons
Le populisme se veut révolte et refus de se soumettre aux « élites ». Encore faut-il définir le peuple et les élites, et ne pas s'enfermer dans une dichotomie simpliste.
Prestation de serment, e 20 janvier 2017, à Washington.
Mandel Ngan / AFP
Les explications qui sont fournies, si elles sont assorties d’une justification jugée crédible, nous paraissent vraies même lorsqu'elles n’ont aucun sens.
Manifestation contre le « muslim ban » le 4 février 2017 à Washington.
Masha George / Flickr
Comment expliquer l'avènement de Donald Trump? Retour historique sur les différentes crises de confiance qui ont rendue possible l'élection du nouveau président américain.
La “barrière secondaire (Secondary fencing)” de Sandia à Otay-Mesa (Californie), construite parallèlement à la « barrière primaire" en taule, derrière une route de patrouille et des réverbères (décembre 2012).
Damien Simonneau/DR
Pour Donald Trump, peu importe si les migrations sont moins importantes qu’auparavant, l’efficacité de la militarisation, douteuse et la frontière, déjà blindée. L’effet d’annonce prime.
Détail de la célèbre toile de Grant Wood, « American Gothic ».
Art Institute of Chicago
Affluence record pour une période pourtant méconnue de la peinture américaine. Le choix de l’époque est audacieux mais sa peinture plutôt conservatrice : serait-ce la nouvelle combinaison gagnante ?
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)