Julien Vercueil, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les données économiques reflétant la réalité de la situation en Russie risquent de devenir moins accessibles et moins débattues, ce qui compliquera la tâche des observateurs extérieurs et du pouvoir.
Les recettes des ventes de gaz à l’Union européenne rapportent à la Russie plusieurs milliards de dollars par mois, dont une grande partie transite par la société d’État Gazprom.
Alexander Nemenov/AFP
Il n’existe aucune réponse simple pour limiter la dépendance européenne à l’énergie russe, et la recherche de compromis entre les pays-membres pourrait prendre du temps.
Manifestation en soutien à l’attaque russe contre l’Ukraine, à Bangui, capitale de la République centrafricaine, le 5 mars 2022.
Carol Valade/AFP
Les choix de vote (ou non) lors de la résolution à l’ONU condamnant l’agression russe contre l’Ukraine révèlent la position des différents pays africains vis-à-vis de la Russie.
Le président du Conseil européen Charles Michel, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen donnent une conférence de presse sur l’opération militaire russe en Ukraine, au siège de l’OTAN à Bruxelles le 24 février 2022.
John Thys/AFP
C’est avant tout dans le domaine bancaire que la Russie semble vulnérable aux sanctions occidentales.
Panneau routier dirigeant la circulation vers l’entrée de l’installation d’arrivée de lu gazoduc Nord Stream 2 à Lubmin, dans le nord-est de l’Allemagne.
Odd Andersen/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En renonçant aux sanctions édictées contre le gazoduc Nord Stream 2, cher à la Russie et à l’Allemagne, les États-Unis ouvrent la voie à la mise en exploitation de ce projet controversé.
Le gazoduc Nord Stream, en cours de construction, reliera la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique.
Nord Stream 2 / Wolfram Scheible
Carrefour d’oléoducs et de gazoducs, la Turquie, dont la dépendance énergétique à l’égard de l’Iran et de la Russie va croissant, s’oriente vers une alliance géopolitique avec ses grands voisins.
Sur un marché où le gaz est trop abondant, les méthaniers changent de route et Gazprom doit revoir sa stratégie, comme ses alliances. L’Arabie Saoudite également.
Usine Gasprom au bord de la Moskova.
Greg Westfall / Flickr
Visite des tuyaux et des groupes de l'univers du gaz, entre monopoles et géopolitique ; un marché sous pression sur lequel les relations entre Gasprom et l'Europe sont tendues.
Puits de gaz de schiste en Pennsylvanie, région pionnière pour le « fracking » aux États-Unis.
Jeremy Buckingham/Flickr
Le gaz de schiste est présenté par certains économistes comme une manne miraculeuse boudée par les obscurantistes, tandis que certains écologistes y voient une menace de catastrophes. Analyse à froid.
Sur un site d’extraction de gaz de schiste en Californie.
David MCNEW/Getty Images North America/AFP
Comment le développement, depuis 2009, des hydrocarbures non conventionnels aux États-Unis a entraîné la baisse des prix du pétrole, ancien « mètre-étalon » des prix de l’énergie.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheure, énergie et matières premières, Institut de recheche stratégique de l’École militaire (IRSEM), enseignante à Sciences Po Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeur des universités en sciences économiques, Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)