Les anciennes forces de gouvernement, PS et LR-UDI, sont directement impactées car elles sont sur les lignes de faille du bouleversement correspondant à la transition entre deux systèmes partisans.
Emmanuel Macron et François Hollande lors des cérémonies du 8 mai à Paris.
Stephane de Sakutin/AFP
Si l’absence d’une ligne politique claire a précipité la déroute des partis de gouvernement, elle constitue également une sérieuse menace pour le nouveau locataire de L’Élysée.
Emmanuel Macron, celui que personne n'attendait, il y a un an…
Patrick Kovarik/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Les législatives vont constituer une étape marquante dans un début de recomposition du système partisan. En ce sens, elles pourraient être plus décisives que l’élection présidentielle elle-même.
François Fillon (ici le 23 avril), éliminé au premier tour, contrairement aux « prédictions » de Filteris.
Christophe Archambault/AFP
Afin de sauver le candidat Fillon, les sondages d’intention de vote ont été dénigrés et de pseudo métriques ont été artificiellement valorisées pour faire advenir une réalité que le scrutin a démentie.
François Fillon à son QG de campagne, à Paris, le 23 avril 2017.
Christophe Archambault/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Comment la droite de gouvernement a-t-elle pu en arriver là perdre une élection jugée « imperdable », le désaveu du quinquennat socialiste dans l’opinion laissant augurer une alternance « naturelle » ?
Marionnette ancienne de Guignol à Lyon.
Luc Legay/Flickr
Bien qu’assez largement intéressés par l’élection présidentielle (73 %), les plus jeunes ne manifestent pas de réels signes de mobilisation pour la campagne telle qu’elle se déroule.
François Fillon en campagne, le 2 mars 2017, à Nîmes.
Pascal Guyot/AFP
L’impact des médias réside moins dans le poids des révélations sur tel ou tel candidat que dans l’orientation des électeurs sur certaines figures ou thèmes de campagne.
François Fillon et Benoît Hamon.
Thomas Bresson/Wikimedia
François Fillon et Benoît Hamon mettent l’accent sur des idées justes, mais leurs projets sont gravement insuffisants par rapport à la structure de l’économie qui découle de la globalisation.
François Fillon face à la presse, à Paris, le 1er mars 2017.
Christophe Archambault / AFP
Sur la scène publique, le candidat réaffirme sa revendication d’intégrité. Mais sur la scène interne de son parti, c’est une tout autre stratégie qui est développée par François Fillon.
Au Zénith de la Villette, le 29 janvier 2017.
Eric Feferberg/AFP
Pourquoi les puissants sont-ils bien souvent aveugles aux règles d’éthique ? La multiplication des investigations dans les médias et l’hypersensibilité de l’opinion ont changé la donne.
François Fillon et son épouse, le 29 janvier à Paris.
Eric Feferberg/AFP
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Peu à peu s’installe l’idée que, d’une façon ou d’une autre, l’objectif de nos gouvernants est d’abord de se servir avant de servir le bien commun. Fantasme ou réalité ?
Un candidat qui construit sa stature internationale à coup de déplacements à l'étranger.
Anwar Amro/AFP
L’acronyme du mouvement En marche fait écho aux initiales de sa propre personne : « EM dirige EM », le sommet de la pyramide est siglé par l’homme qui attrape-tout, le « catch-all man ».
Manuel Valls, arrivé second le 22 janvier 2017, au premier tour de la primaire de la gauche.
Eric Feferberg/AFP
Si les deux projets qui restent en lice à l’issue du premier tour de la primaire ne sont peut-être pas « irréconciliables », ils coexistent en tout cas très difficilement au sein du même parti.
La passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Fillon (ici le 13 février 2016) était annoncée par certains indicateurs sur les réseaux sociaux.
Lionel Bonaventure/AFP
Antoine Bevort, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Dans la primaire du Parti socialiste en cours, Benoît Hamon suscite le plus d’intérêt à la fois par le rang de son site et le nombre d’interactions suscitées sur les réseaux sociaux.
Lors du second débat de la primaire à gauche, le 15 janvier 2016.
Bertrand Guay / AFP
Au-delà du chaos et du choc des ambitions qui marquent toute campagne présidentielle, on voit de plus en plus clairement que la géométrie de l’espace politique française n’est plus stable.
François Fillon (ici en 2014) a réussi à imposer ses thèmes dans le débat.
Fondapol/Flickr
Modifier la réalité telle qu’elle est perçue, est prioritairement affaire de discours : François Fillon l’a bien compris, et son succès à la primaire s’explique aussi par cette prise de conscience.
En 2012, François Fillon avait cumulé les fonctions de Premier ministre et de ministre de l’Écologie suite au départ de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Philippe Lopez/AFP
Le candidat du parti Les Républicains pour la présidentielle affiche un programme environnemental en lien étroit avec sa stratégie de relance économique.