Alexandre Faure, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Matignon a récemment lancé une plate-forme de réflexion et de prospective pour préparer la France de 2027. Mais il pourrait bien s'agir aussi de préparer l’échéance de 2017.
Cérémonie à Jarnac pour les vingt ans de la disparition de François Mitterrand, le 8 janvier 2016.
Mathieu Delmestre/Flickr
Tous les partis, à des degrés divers, sont en crise, victime de la présidentialisation abusive du système politique français. Mais le Parti socialiste est sans doute l'un des plus atteints.
L'ex-ministre de la Culture, Fleur Pellerin, débarquée à la dernière minute.
Lionel Bonaventure / AFP
Ce remaniement sans changement de gouvernement est l’œuvre du seul Président qui, en lieu et place d’un cabinet de combat, se prépare pour l’échéance de 2017.
Convention pour l'investiture du candidat socialiste, à Paris, le 22 octobre 2011.
Benjamin Boccas / Flickr
Tous bords confondus, l’heure est aux primaires. Mais ce système d’origine américaine est un dérivatif inadapté qui fait passer la question du projet après celle de son porteur.
Alain Rousset, leader de gauche, élu, au soir du second tour des régionales.
Mehdi Fedouach/AFP
Dans la plus grande région de France, la gauche apparaît comme le grand vainqueur du second tour derrière Alain Rousset. Mais derrière l’échec de Virginie Calmels, c’est Alain Juppé qui est fragilisé.
Valérie Pécresse l'a emporté sur Claude Bartolone, le président socialiste de l'Assemblée nationale.
Miguel Medina / AFP
Après 17 ans de règne de la gauche, la droite conduite par Valérie Pécresse l’a emporté en île-de-France. Simple alternance ou signe d’une profonde modification du paysage politique ?
Dans l'attente des résultats en Normandie, le soir du 13 décembre.
Charly Triballeau / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
À l’issue des régionales, une triangulation source de blocages s’installe. Face à l’inertie des partis traditionnels, le nécessaire réenchantement de la politique peut venir de ses marges.
Le FN bredouille, la droite gagnante et la gauche affaiblie mais pas terrassée : ce sont les principaux enseignements comptables de ces régionales. Mais le tripartisme est la principale nouveauté.
La ligne du «ni, ni» prônée par Nicolas Sarkozy l'a emporté pour le second tour des Régionales.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Des études menées au niveau européen montrent que la récupération des thèmes de l’extrême droite, conjuguée à un refus d’alliance, ne réduit pas son influence. Bien au contraire.
Alain Rousset, le président sortant en bonne place pour se succéder à lui-même.
Nicolas Tucat / AFP
Dans cette zone traditionnellement ancrée à gauche, le PS est en bonne place pour conserver cette grande région. La droite déçoit, et le FN marque des points.
Les partisans du Front national célèbrent leur victoire le 6 décembre au Pontet (Vaucluse)
Boris Horvat / AFP
Arrivé en tête dans 6 régions sur 13, le Front national est en mesure de l'emporter dans au moins deux d'entre elles. C'est bien lui qui apparaît comme le grand gagnant de ce premier tour.
Laurent Wauquiez, tête de liste des Républicains, au coude à coude avec la gauche.
Jeff Pachoud / AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Avec près de 8 millions d’habitants, cette région réunit deux entités très disparates. Et met au coude à coude la gauche, Les Républicains et le FN qui devrait jouer les arbitres du second tour.
Les trois principales têtes de listes en Nord-Pas-de-Calais-Picardie Pierre de Saintignon (PS) Marine Le Pen (FN) and Xavier Bertrand (LR) avant leur débat à Lille le 27 octobre 2015.
Philippe Huguen/AFP
Les deux régions qui composent la nouvelle entité, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais ont des histoires politiques distinctes, mais voient toutes deux une forte poussée du FN et une chute du PS.
Le trio Placé-Pompili-de Rugy a quitté le navire EELV.
Bertrand Guay/AFP
Plusieurs figures importantes des Verts ont récemment quitté le mouvement. S'agit-il d'une malédiction chronique ou le résultat d'un fonctionnement interne complexe et de dissensions stratégiques?
Grand-messe à l'Elysée, le 7 septembre 2015.
Charles Flatiau/Reuters
Malgré les difficultés rencontrées par ses adversaires politiques, l'aggravation du chômage et une crise grecque mal résolue obèrent les chances de Hollande pour la présidentielle de 2017.