Forts de leur succès en Afghanistan, les talibans ordonnent désormais aux chefs religieux de leur fournir des listes de filles de plus de 15 ans à marier à des combattants talibans.
La production d’opium génèrerait actuellement environ 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires par an.
United Nations Photo / Flickr
L’offensive des combattants islamistes leur a permis de prendre la main sur les principales régions de la culture du pavot et des routes pour acheminer la production vers les pays voisins.
Rassemblement de femmes afghanes à Kaboul le 2 août 2021 pour dénoncer les violations des droits des femmes par les talibans.
Sajjad Hussain/AFP
Quand ils sont au pouvoir, les talibans privent les femmes de nombreux droits élémentaires. Parmi leurs exactions, l’une des pires est la pratique des mariages forcés, une forme d’esclavage sexuel.
Des combattants talibans dans la province de Laghman, le 15 août 2021.
AFP
Les Américains sont restés vingt ans en Afghanistan et y ont déversé des sommes astronomiques. Un mois après leur départ, les talibans ont repris le pouvoir dans le pays.
Des miliciens rejoignent les forces de sécurité afghanes lors d'un rassemblement à Kaboul, le mois dernier. Ensemble, ils tentent d'endiguer la progression inexorable des talibans sur le territoire national.
Rahmat Gul/AP
Le sentiment que les talibans pourraient reprendre le contrôle à l’aune du retrait des forces américaines fait craindre une vague de défections dans le gouvernement et l’armée.
Des membres du public écoutent le discours de la parlementaire afghane Fawzia Koofi en 2014. L'accès des femmes à la politique a beaucoup augmenté après l'éviction des talibans en 2001.
Sha Marai/AFP via Getty Images
Les Afghanes craignent que les pourparlers entre le gouvernement et les talibans annoncent un retour de ces extrémistes qui, dans les années 1990, les ont contraintes à l'asservissement.
Des prisonniers talibans se préparent à quitter une prison gouvernementale à Kaboul en août 2020.
Afghanistan National Security Council Handout/EPA
Un soldat afghan reconnu coupable du meurtre de trois soldats australiens fait partie des six prisonniers qui pourraient être libérés dans le cadre d’un accord de paix entre Kaboul et les talibans.
Des membres d'une branche du Hezbollah pulvérisent du désinfectant dans un quartier de Beyrouth pour lutter contre la propagation du coronavirus.
AP Photo/Bilal Hussein
Là où les gouvernements sont faibles ou inexistants, ce sont les gangs, les insurgés et même les groupes désignés comme terroristes qui se retrouvent au premier plan dans la lutte contre la pandémie.
Le représentant spécial des États-Unis en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, et le cofondateur des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, signent l'accord de paix lors d'une cérémonie dans la capitale qatarie, Doha, le 29 février 2020.
Giuseppe Cacace/AFP
Jean-Luc Racine, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le 29 février, un accord supposément historique a été signé entre les États-Unis et les talibans. Pour autant, la paix en Afghanistan est encore loin d’être assurée…
Le porte-parole des Talibans, Mohammad Abbas Stanikzai, lors de pourparlers sur l'Afghanistan organisés à Moscou, en février 2019.
Yuri Kadobnov / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Loin d’être une force extérieure ou marginale, les talibans sont une force politique et militaire bien enracinée, notamment dans l’Afghanistan rural, conservateur, principalement en zone pachtoune.
Rare photo des talibans, prise lors d'un éphémère cessez-le-feu, le 16 juin 2018, à Jalalabad (Afghanistan).
Noorullah Shirzada/AFP
La guerre dure depuis maintenant quarante ans en Afghanistan, et les talibans sont prêts à la prolonger. Une résilience qui s’explique aussi par les erreurs des Occidentaux.
Devant l'hôtel Intercontinental de Kaboul, le 22 janvier 2018, au lendemain d'une attaque terroriste.
Shah Marai/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le gouvernement légal afghan ne tient véritablement que 30 % du pays face à des talibans qui profitent surtout des faiblesses et des erreurs de Kaboul, mais aussi de Washington.
Un véhicule de miliciens dans les faubourgs de Kunduz, en octobre 2016.
Bahsir Khan Safi/AFP
L’élection de Trump pourrait entraîner une remise en question des opérations menées en Irak et en Afghanistan. Dans ce pays, qu’en est-il des milices, quinze ans après le début de l’intervention ?