Après Plastic Bertrand, Plastic Bernard ? Les bernard-l’ermite élisent normalement domicile dans des coquilles vides, mais optent de plus en plus souvent pour des déchets plastiques.
L'identification d'un corail assez grand (et donc conservant des données assez anciennes) a été l'étape primordiale.
John Butscher (technicien plongeur IRD)
Delphine Dissard, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour suivre la hausse du CO₂ atmosphérique, des témoins inattendus ont été identifiés : des coraux de l’océan Pacifique Sud, parfois vieux de plus de trois siècles. Une découverte à l’intérêt mondial.
Les stocks de poissons sont en déclin dans le monde entier, en partie à cause de la façon dont nous valorisons la nature et ne tenons pas compte de ses avantages à long terme.
(Shutterstock)
Le changement climatique provoque une acidification des océans et une diminution de l’oxygène disponible pour les poissons.
Élevage d’huîtres en poche sur table en rade de Brest. Les poches d’huîtres sont recouvertes d’algues vertes. Au sol, les algues vertes coexistent avec les fucus.
F. Pernet/Ifremer
Une étude publiée ce mercredi 9 février 2022 montre comment les algues peuvent influencer le devenir des huîtres exposées à une maladie mortelle.
Activité phytoplanctonique dans le Golfe de Gascogne (Loire et Baie de Vilaine) vue par le satellite Sentinel-2 le 27 mars 2020.
OceanDatalab/Sentinel-2
Depuis 20 ans, des systèmes observent le long des côtes les impacts qu’ont les événements extrêmes sur les écosystèmes.
Le robot submersible Ariane, utilisé dans des missions de prélèvement, d’inspection ou de cartographie, peut descendre jusqu’à 2500 mètres de profondeur.
Olivier Dugornay / Ifremer
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
La simulation numérique peut devenir un outil précieux pour mieux appréhender l’état de l’océan.
Shutterstock
Modéliser les mouvements océaniques avec toujours plus de précision nous permettra d’anticiper à court et plus long terme son avenir et les phénomènes associés.
En 2001, campagne de pêche à la langoustine au large des côtes bretonnes à bord du chalutier Gwenvidik.
Marcel Mochet/AFP
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Un regard rétrospectif et décloisonné sur la « découverte » des dérèglements climatiques souligne les liens entre choix énergétiques et technologiques et enjeux sociaux, économiques et politiques.
Une vue du haut Arctique norvégien à bord du navire de recherche Lance (juillet 2015).
Rick Bajornas/UN
Dans le cadre de la « Décennie de l’océan » lancée par l’ONU en 2021, de jeunes chercheurs et professionnels initient des actions entre les disciplines, les pays, les communautés et les générations.
En août 2019 dans le port de Marseille. Le stationnement des bateaux de croisière intensifie la pollution de l’air.
Christophe Simon/AFP
Joël Guiot, Aix-Marseille Université (AMU) and Wolfgang Cramer, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La région, par sa biodiversité, son climat, sa démographie et ses activités économiques et touristiques, est particulièrement vulnérable aux risques environnementaux.
Le Pacifique est l’océan le plus profond et le plus vaste de la planète.
Shutterstock
Le Pacifique produit de l’oxygène, aide à réguler le climat, fournit de la nourriture. C’est un lieu de plaisir, de réconfort et de connexion spirituelle. Mais son écologie délicate est menacée.
Image montrant des Crocosphaera, un type de bactéries diazotrophes indispensables à la vie dans les océans.
Mar Benavides, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Dans l’océan, le phytoplancton, aidé par les diazotrophes, joue un rôle essentiel dans le retrait du CO₂ de l’atmosphère. Mais le changement climatique perturbe cet équilibre délicat.
Ramassage de déchets sur une plage du Sri Lanka, en 2020.
LAKRUWAN WANNIARACHCHI / AFP
Les capacités de la planète à absorber les pollutions et dégradations que nous lui imposons sont limitées.
Un chercheur du BRGM utilise un drone pour mesurer l’érosion à La Teste de Buch en 2017. L’Aquitaine, confrontée au risque d’érosion, s’est engagée dans une stratégie d’adaptation territoriale.
Thibaud Moritz/AFP
Le défi climatique implique d’anticiper le temps long et de décider dans l’incertitude. Combiner différentes solutions dans le temps est fondamental pour construire des stratégies d’adaptation.
L'océan absorbe environ un tiers de nos émissions de CO2 ; mais au rythme où l'on va, les eaux saturent.
Marek Okon/Unsplash
En absorbant du CO₂, l’océan limite l’augmentation de l’effet de serre. Mais au rythme actuel des émissions humaines, cette absorption entraîne une dangereuse acidification des eaux.
Un bar géant à l’Académie des sciences de Californie. L’odorat des poissons est très affecté par un niveau élevé de CO2 dans l'océan.
Togabi/Wikimedia
La concentration du CO₂ dans l’océan affecte la manière dont les poissons détectent les prédateurs, leurs congénères ou la nourriture. Une menace pour des populations entières de poissons.
Adrien Marck, Institut national du sport de l'expertise et de la performance (INSEP) and Jean-François Toussaint, Institut national du sport de l'expertise et de la performance (INSEP)
L’espèce humaine continue-t-elle de progresser, et ses performances sont-elles sans limites ? Les recherches récentes tendent à montrer le contraire.
Le secteur des transports est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.
abstrkt.ch/Flickr
Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Directeur de Recherche CNRS, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)