Svetlana Tikhanovskaïa reçoit, au nom de l'opposition démocratique biélorusse, le prix Sakharov au Parlement européen à Bruxelles, le 16 décembre 2020.
John Thys/AFP
Deux pays situés à la lisière de l’Union européenne, la Biélorussie et la Turquie, enfreignent régulièrement les droits humains. L’UE cherche à peser sur la situation, sans grand succès.
Minsk, le 18 octobre. Plus de deux mois après la présidentielle du 9 août, la contestation ne faiblit pas.
AFP
Le mouvement en cours en Biélorussie attend du pouvoir un respect effectif de la Constitution. Cette conquête d’un État de droit fonctionnel est sans doute le prélude à des changements plus profonds.
Le président de la Lituanie Gitanas Nauseda (deuxième à partir de la droite ; l'homme à sa gauche porte sur les épaules un drapeau lituanien) participe à une chaîne humaine de Vilnius à Medininkai, le long de la frontière avec la Biélorussie, pour montrer sa solidarité avec le peuple biélorusse le 23 août 2020.
Petras Malukas/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Voisine de la Biélorussie, la Lituanie soutient avec enthousiasme les opposants à Alexandre Loukachenko et cherche à entraîner les autres États de l’UE à sa suite.
Pendant une manifestation de l'opposition à Minsk, le 13 septembre 2020.
Tut.By/AFP
Désarçonné par l’ampleur du mouvement de contestation qui exige son départ et perdure malgré la répression qu’il a déclenchée, le président Loukachenko va-t-il lâcher du lest ?
Manifestation de l'opposition à Minsk le 16 août 2020.
Sergei Gapon/AFP
L’explosion de mécontentement de la population du Bélarus après la récente présidentielle a pris de court l’inamovible dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko.
Une manifestante tient une pancarte représentant le président Alexandre Loukachenka, sur laquelle on peut lire « Pars », à Minsk le 14 juillet 2020. Au fond, des affiches invitent les citoyens à se rendre aux urnes lors de la présidentielle du 9 août prochain.
Sergei Gapon/AFP
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
La centrale d'Astravets pendant les travaux de construction, 6 juin 2016.
Sergei Gapon/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Sa centrale nucléaire permettra au Bélarus de produire assez d’électricité pour assurer sa consommation intérieure et même pour en exporter. Mais cette perspective ne réjouit pas tous ses voisins…
Les présidents russe et biélorusse Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko près de Sotchi (Russie), le 13 février 2019.
Sergei Chirikov/AFP
Dans l’impossibilité de se représenter, à l’issue de son quatrième mandat en 2024, Vladimir Poutine pourrait nourrir l’ambition de devenir le président d’une « confédération russo-biélorusse ».
Les présidents ukrainien Petre Porochenko (à gauche) et biélorusse Alexandre Loukachenko (à droite) à Tchernobyl, le 26 avril 2017.
Genya Savilov/AFP
Situées aux marges de l’UE, la Turquie et la Biélorussie présentent deux fonctions stratégiques, celles de réunification et d’articulation des ensembles à la jonction desquels elles se situent.
Vue du transsibérien, 2004, peut-être le symbole le plus évident du « monde » eurasiatique.
Boccaccio1/Flickr
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Quels rapports la Russie entretient-elle avec ses voisins russophones et sa diaspora ? Ces derniers jouent un rôle crucial dans les ambitions du Kremlin.
À Pripiat, une ville située à quelques kilomètres de la centrale.
United Nations Development Programme in Europe/Flickr
Quelles ont été les conséquences de Tchernobyl pour la santé des populations, et tout d’abord, celles exposées aux radiations ? Le sujet fait débat mais voici ce que l’on peut en dire aujourd’hui.
Une harde de sangliers traverse un ancien village irradié.
Valeriy Yurko
Sangliers, cerfs, loups et élans on été repérés en grand nombre dans la « zone d’exclusion », ces quelques 4750 km² qui environnent l'ancien site de la centrale nucléaire.