Dirigés par le populaire Gilles Simeoni, les nationalistes ont créé la surprise. Mais leur victoire ne signifie pas que la Corse se dirige forcément vers l'indépendance.
A la Réunion, les partisans de Didier Robert (LR) célèbrent sa victoire.
Grondin Emmanuel / AFP
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.
Passage de relais entre l'actuel président de la région PACA Michel Vauzelle (PS) et son successeur Christian Estrosi (LR)
Bertrand Langlois / AFP
La menace du FN dans les régions a été conjurée grâce à un sursaut républicain. Comme en 2002. Mais rien ne dit que les électeurs de gauche vont accepter de jouer les supplétifs à l’avenir.
Laurent Wauquiez, le jour du vote et de son sacre.
Thierry Zoccolan/ AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Arrivé largement en tête au premier tour, le leader de la droite, Laurent Wauquiez, a profité au second d'un bon report de voix des électeurs frontistes, qui ont voté “utile”.
Carole Delga, l'une des rares femmes qui dirigera une région à l'issue du scrutin de décembre.
Pascal Guyot/AFP
Si la grande région reste à gauche, cette victoire masque de fortes disparités : le PS et ses alliés l’emportent certes en Midi-Pyrénées, mais le FN est arrivé en tête en Languedoc-Roussillon.
Alain Rousset, leader de gauche, élu, au soir du second tour des régionales.
Mehdi Fedouach/AFP
Dans la plus grande région de France, la gauche apparaît comme le grand vainqueur du second tour derrière Alain Rousset. Mais derrière l’échec de Virginie Calmels, c’est Alain Juppé qui est fragilisé.
Valérie Pécresse l'a emporté sur Claude Bartolone, le président socialiste de l'Assemblée nationale.
Miguel Medina / AFP
Après 17 ans de règne de la gauche, la droite conduite par Valérie Pécresse l’a emporté en île-de-France. Simple alternance ou signe d’une profonde modification du paysage politique ?
Dans l'attente des résultats en Normandie, le soir du 13 décembre.
Charly Triballeau / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
À l’issue des régionales, une triangulation source de blocages s’installe. Face à l’inertie des partis traditionnels, le nécessaire réenchantement de la politique peut venir de ses marges.
Le FN bredouille, la droite gagnante et la gauche affaiblie mais pas terrassée : ce sont les principaux enseignements comptables de ces régionales. Mais le tripartisme est la principale nouveauté.
Débat entre les candidats au Régionales en Ile-de-France le 9 décembre. À droite, le candidat FN.
Kenzo Tribouillard/AFP
Alexandre Faure, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le Front national se donne un image de gestionnaire. Mais ses options budgétaires sont au strict service de son idéologie. Et ont finalement peu évolué.
Meeting du Front national, à Béziers, le 9 décembre 2015.
Pascal Guyot / AFP
Une enquête du Cevipof montre que les catégories populaires ont massivement voté pour le FN au premier tour des Régionales, révélant une fracture nette avec le reste de la population.
La ligne du «ni, ni» prônée par Nicolas Sarkozy l'a emporté pour le second tour des Régionales.
Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Des études menées au niveau européen montrent que la récupération des thèmes de l’extrême droite, conjuguée à un refus d’alliance, ne réduit pas son influence. Bien au contraire.
Marion Maréchal-Le Pen, en meeting à Marseille, le 9 décembre 2015.
Boris Horvat/AFP
Marqué par le succès du FN, le premier tour des régionales a entériné l’irruption du tripartisme en France, susceptible de se renforcer à l’issue du second tour.
Le Front national aux portes du pouvoir ? Pas forcément.
Blandine Le Cain/Flickr
Malgré des scores électoraux en hausse sensible d’élection en élection, le Front national peut-il conquérir le pouvoir sans allié ? L’exemple du PCF durant les Trente Glorieuses démontre le contraire.
Alain Rousset, le président sortant en bonne place pour se succéder à lui-même.
Nicolas Tucat / AFP
Dans cette zone traditionnellement ancrée à gauche, le PS est en bonne place pour conserver cette grande région. La droite déçoit, et le FN marque des points.
Les partisans du Front national célèbrent leur victoire le 6 décembre au Pontet (Vaucluse)
Boris Horvat / AFP
Arrivé en tête dans 6 régions sur 13, le Front national est en mesure de l'emporter dans au moins deux d'entre elles. C'est bien lui qui apparaît comme le grand gagnant de ce premier tour.
Meeting du FN, le 1er mai 2012.
Blandine Le Cain/Flickr
Pour exister sur le marché politique, il faut occuper un créneau bien identifié des électeurs. C’est ce qu’a bien compris le FN avec son programme de souverainisme intégral, évolutif.
La tête de liste des écologistes, Sandrine Bélier, avec Laurent Voulzy et Alain Souchon en renfort.
Patrick Hertzog / AFP
L’ACAL est la seule région de l'hexagone majoritairement à droite, au terme des élections départementales de 2015. Un laboratoire pour la reconquête des territoires par la droite sur le FN?
Des supporters de Les Républicains en Auvergne Rhöne-Alpes.
Jeff Pachoud/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Avec près de 8 millions d’habitants, cette région réunit deux entités très disparates. Et met au coude à coude la gauche, Les Républicains et le FN qui devrait jouer les arbitres du second tour.