Massimo Asta, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Une analyse des votes au parlement européen sur les accords de libre-échange révèle des positions à géométrie variable et de profondes lignes de fracture au sein même des partis.
La question du vieillissement des populations n’est plus aussi alarmiste qu’avant mais continue de questionner la responsabilisation des individus dans leur propre parcours de vieillissement.
Une syndicaliste CGT défile en mars 2019, à Montpellier, exigeant une meilleure protection et défense des services publics.
Pascal GUYOT / AFP
Elodie Béthoux, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay; Darragh Golden, University College Dublin, and Roland Erne, University College Dublin
A la veille du scrutin européen, le débat accorde une large place aux arguments d’ordre culturel, oubliant trop souvent le registre socio-économique.
Une jeune femme participant à la “Fête de l'Europe” organisée par l'ONG européenne Eurocircle le 9 mai 2014 à Marseille.
Boris Horvat/AFP
Peut-on parler d’« identité européenne », thématique chère à de nombreux partis politiques européens ? Réponses et analyses de trois spécialistes de l’identité.
Malgré quelque 1 500 brochures publiées par an, moins de 15 % de la population européenne est capable de répondre à des questions précises sur le fonctionnement de l’UE.
Andriano.cz / Shutterstock
Une diffusion trop massive ou encore la priorité donnée à la communication numérique sont autant d’éléments qui brouillent les messages et creusent le fossé entre les institutions et les citoyens.
Joerg Meuthen, l'un des dirigeants de l'AfD, en mars dernier, à Berlin.
John Macdougall/ AFP
Si les élites allemandes restent très pro-européennes, un quart de l’électorat outre-Rhin estime que les inconvénients l’emportent sur les avantages apportés par l’Union européenne.
(De g. à d.) Olli Kotro, membre du parti conservateur finlandais. Joerg Meuthen, porte-parole de l'AfD en Allemagne. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien et Anders Primdahl Vistisen, membre du Parti populaire du Danemark, le 8 avril 2019 lors d'une réunion des nationalistes européens à Milan.
Miguel Medina/AFP
Aujourd’hui, la devise des nationalistes européens n’est plus « L’Europe, tu l’aimes ou la quittes » mais « L’Europe, tu ne l’aimes pas mais tu ne la quittes pas ».
Les partisans du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) célèbrent la victoire devant le siège du parti à Madrid, le 28 avril 2019.
Javier Soriano/AFP
Un parti socialiste ressuscité, des conservateurs aux abois, Podemos en arbitre et le mouvement Vox qui entre au Parlement : c’est un nouveau paysage politique qui a émergé en Espagne ce dimanche.
Commune de Cartuja Baja, dans la région de Saragosse en Espagne.
Juanedc/Flickr
Même si, ces dernières années, le problème de la désertification est de plus en plus évoqué en Espagne, les thèmes de l’agriculture et de la ruralité restent marginaux dans les débats nationaux.
De nombreuses multinationales comme Google ont choisi d'installer leurs locaux européens en Irlande, où le taux d’imposition sur les sociétés est plus bas qu’ailleurs.
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Même si des progrès ont été réalisés ces dernières décennies, la fin de la course au moins-disant social et fiscal apparaît encore comme une perspective lointaine dans l’UE.
Meeting de la République en Marche, à Aubervilliers, le 30 mars 2019.
Stéphane de Sakutin/AFP
Les Européennes n’échappent pas à la règle : rien n’est moins innocent politiquement que de fixer un seuil électoral, un dosage de proportionnalité, un nombre de sièges à pouvoir.
Désormais largement favori, Vladimir Zelenski a déclaré sa candidature au dernier moment.
Genya Savilov/AFP
La soif de nouveauté a conduit les électeurs à placer en position de favori un novice en politique alors même que l’Ukraine traverse une triple crise, budgétaire, militaire et sociale.
Malgré les crises à répétition, les projets de changement de gouvernance de la zone euro restent dans les limbes.
Philippe Huguen / AFP
Ce dont l’Europe meurt depuis 20 ans, c’est de l’immobilisme des progressistes autoproclamés qui, tout en clamant être les « bons Européens », sont surtout les défenseurs d’un statu quo intenable.
Dans les rues de Bucarest, le 3 mars 2019.
Daniel Mihailescu / AFP
Tout reste encore envisageable, mais c’est au Royaume-Uni qu’il revient de prendre une décision avant le 12 avril, et d’endosser enfin la responsabilité de ses choix, quels qu’ils soient.
Session au Parlement européen, à Strasbourg, en février 2019.
Frédérick Florin/AFP
Des mesures donnant plus de pouvoir au Parlement européen en matière fiscale pourraient enrayer la baisse du taux de participation aux élections. Reste à en convaincre Paris, Rome et Berlin.
Le Président sortant devant ses partisans, fin janvier, le 29 janvier 2019, à Kiev.
Genya Savilov / AFP
À quatre semaines du premier tour du scrutin présidentiel, la tension est palpable est en Ukraine, enjeu d’une bataille feutrée entre Washington et Moscou.