La consommation d’animaux sauvages n’est pas l’apanage de l’Afrique et de l’Asie. Les pays occidentaux importent massivement des espèces exotiques destinées au marché des animaux de compagnie.
En mars 2020 à Séoul, une technicienne effectuant un test d’anticorps neutralisant sur le coronavirus MERS-CoV.
Ed Jones/AFP
Athmane Bakhta, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Flocons de neige, fleurs de tournesol – les mathématiques se retrouvent partout dans la nature – voici deux exemples fascinants et un soupçon de philosophie des sciences.
Les vétérinaires sont en première ligne dans la prévention des zoonoses.
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Parce qu’ils développent une approche d’ensemble des problématiques sanitaires, les vétérinaires peuvent apporter une aide précieuse dans la crise actuelle… Encore faudrait-il les solliciter.
Troupeau de chevaux de Przewalski dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. Septembre 2016.
Luke Massey (www.lmasseyimages.com)
Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, des chevaux sauvages originaires des steppes d’Asie prospèrent, avec une population en expansion alors que l’accident nucléaire fait tout juste ses 34 ans.
Un milan royal. Cet oiseau souffre de l'absence d'humains depuis le confinement.
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Le confinement a un impact sur la faune -pour le meilleur et pour le pire. Les bénéfices obtenus par un retrait des humains sont inégalement répartis entre les espèces.
Qui pour aller récolter les clochettes du 1er mai dans les bois cette année ?
C.Réveillard/MNHN
Si le temps inédit du confinement est propice au déconfinement d’espèces animales et végétales, il a des effets sociétaux et psychologiques néfastes sur les citadins en les coupant de la nature.
Le pangolin est l’espèce la plus braconnée au monde.
Christophe Archambault / AFP
La crise sanitaire pose la question des recours possibles contre les pays qui ne respectent pas la réglementation en matière de faune sauvage, et des lacunes des protections existantes.
Le trafic d'animaux pourrait être une des causes du Covid-19.
Dan Bennett / Wikimedia
Des virus découverts chez des chauves-souris et les pangolins suggèrent que ces animaux ont joué un rôle clé dans l’émergence du Covid-19. Mais où et comment le patient zéro a-t-il pu être contaminé ?
Et si la pandémie nous aidait à redéfinir nos relations au monde animal?
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Éric Leroy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La profusion d’espèces de chauves-souris ainsi que leur ancienneté ont abouti à une grande diversité génétique à l’origine de l’extraordinaire variété virale observée chez ces animaux.
L'origine du virus est encore trouble : une grotte, la forêt…
Michal Ico/Unsplash
Le virus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19 fait l’objet de nombreuses analyses génétiques partout dans le monde pour comprendre son origine et son évolution.
Une cigale de mer, Parribacus antarcticus, un « animal préhistorique » comme un autre.
Frédéric Ducarme
Des « animaux préhistoriques », comme des requins ou des poissons semblant arriver d’un autre âge, font parfois les gros titres. Pourtant, toutes les espèces connues sont « préhistoriques ».
Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB - Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)