Les multiplications de campements à grande échelle, la banalisation de ceux abrités sous des tentes ou estompés sous les ponts démontrent que dormir est devenu un luxe.
Préférer la rue: ce « choix » est souvent dicté par des conditions d'hébergement insalubres et souvent dangereuses pour les personnes sans-abri.
Môsieur J./flickr
Le refus d’être hébergé quand on est à la rue ne concerne pas toute forme d’hébergement, mais l’hébergement d’urgence qui bien souvent propose des conditions d’accueil inacceptables.
Blocus devant la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-calais) le 16 janvier après l'attaque sur trois surveillants par un détenu écroué pour terrorisme.
FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Le malaise des surveillants de prison et leurs revendications sont avant tout un déclencheur et le symptôme d’une prison qui va mal dans une société en bouleversement.
Le ‘clochard’, 2009 sur l'avenue des Gobelins (Paris).
Roman Bonnefoy/Wikimedia
La volonté de contrôle et d’éviction de l’espace public des mendiants et de ceux qui dérangeraient potentiellement le consommateur s’inscrit dans la continuité de pratiques répressives historiques.
Les dernières études constatent une hausse du nombre de femmes vivant dans la rue, pourtant elles demeurent trop souvent invisibles.
Bady Wong/Flickr
Audrey Marcillat, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les représentations associées aux sans abri se focalisent surtout sur les homme, or de plus en plus de femmes en grande précarité doivent désormais négocier leur présence dans la rue.
Les familles migrantes doivent affronter de multiples suspicions de la part de diverses administrations avant de pouvoir espérer se retrouver. Ici, à Niamey, une fmaille de réfugiés libyens sortent d'une entrevue avec l'OFPRA, novembre 2017.
Sia Kambou/AFP
Xavier Briké, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Dans les pas des migrations contemporaines, les imaginaires évoluent et les référents culturels se heurtent souvent à ceux des pays d’accueil : les parcours familiaux en sont bouleversés.
Le président François Mitterrand (G) et le chancelier allemand Helmut Kohl se tiennent la main en écoutant les hymnes nationaux français et allemand lors d'une cérémonie de réconciliation commémorant le souvenir des soldats français et allemands tombés pendant les deux guerres mondiales et scellant l'entente retrouvée, le 22 septembre 1984 à Douaumont, près de Verdun.
Marcel Mochet/AFP
L’année 2018 marque la fin du Centenaire de la Première Guerre mondiale : tirons un premier bilan de ce que ce Centenaire a signifié pour les relations franco-allemandes.
Rachid Maoui, président de l'association de cheminots « Exclusolidaires », distribue la soupe à des personnes sans-abri à Paris en novembre 2016.
Philippe Lopez/AFP
L’expression « zéro SDF », récurrente, entendue comme un dessein de politique publique, d’abord critiquée ou moquée, s’est progressivement imposée dans le débat public.
Le 45e président des États-Unis est-il seulement capable de se contrôler?
MANDEL NGAN / AFP
Au Moyen Âge, la « colère du prince », fut une véritable manière de gouverner, du moins pour certains souverains.
Déjeuner de travail à l'Elysée pour Nicolas Sarkozy, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, le conseiller Claude Gueant et le président syrien Bachar el-Assad (à gauche) et son épouse Asma le 9 décembre 2010.
Franck Fife/AFP
Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
Les mesures anti-terroristes affectent notre relation à relation à la vie politique et notre identité.
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Sylvain Antichan, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) and Lee Jarvis, University of East Anglia
Lee Jarvis revient sur les enjeux des politiques anti-terroristes, leur impact sur la vie sociale mais aussi sur la façon dont elles redéfinissent aujourd’hui les sentiments d’appartenance citoyenne.
Les agents immobiliers ne vivent pas (tous) dans les positions confortables que nous croyons. Leur profession est emblématique de transformations profondes qui affectent notre société.
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Lise Bernard, École normale supérieure (ENS) – PSL
L’univers de vie des agents immobiliers du secteur de la vente et les coulisses de leur métier montrent une véritable précarité « en col blanc » symptomatique de notre société.
Le BTP, pourvoyeur d'emplois qualifiés et non-qualifiés.
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Hervé Le Bras, Auteurs historiques The Conversation France
Avoir un emploi dépend du niveau d’éducation atteint, donc du diplôme. Si cette assertion est globalement exacte, elle s’avère plus complexe qu’elle en a l’air.
Hervé Le Bras, Auteurs historiques The Conversation France
Suite de notre série cartographique avec Hervé Le Bras. Aujourd'hui, une exploration des déplacements des catégories socio-professionnelles sur le territoire, en l'espace de 45 ans.
Exposition universelle à Londres, 1851. Ce temps fort de la circulation des idées et des savoirs a contribué à l'édifice de l'école républicaine.
J. McNeven/Wikimedia
L’ouvrage de Damiano Matasci déjoue le piège de la corrélation entre l’école et le modèle républicain français en rappelant les origines internationales de ce modèle.
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Professeure de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l'Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School
Docteur ès Sciences Économiques. Chercheur au BETA du CNRS et des Universités de Strasbourg et de Lorraine. Chargé de mission INSP (ENA)., Université de Lorraine