Une nappe phréatique, ce n’est pas un lac souterrain. Pour mieux les comprendre et les gérer, les scientifiques tentent de les visualiser en 4D : dans l’espace, mais aussi dans le temps.
Sans gravité, pas d'air, ni de nuages.
Elina Li/Shutterstock
Dans cette région difficile d’accès, les premières observations du séisme contrastent avec notre compréhension des failles tectoniques.
Simulation de la fusion de deux trous noirs stellaires, basée sur la relativité générale en utilisant les données LIGO-Virgo.
SXS, the Simulating eXtreme Spacetimes Project, Caltech and Cornell University
Pour observer les tempêtes gravitationnelles liées à la fusion de deux trous noirs, il faut d’abord faire naître non pas un, mais deux trous noirs. Comment ces conditions sont-elles réunies ?
Sur le terrain, les chercheurs déploient rapidement des équipements de mesure pour mieux identifier les zones affectées. Ici, une antenne GPS.
Steeve Symithe et Sadrac St Fleur
Les moyens colossaux des agences spatiales européenne et japonaise combinés à la sismologie participative permettent aux chercheurs haïtiens et du monde entier de comprendre le séisme du 14 août 2021.
Port de Larrau, dans les Pyrénées béarnaises.
Bernard Blanc, Flickr
Parmi les régions de France où la géothermie pourrait être déployée figurent les Pyrénées, mais il faut améliorer notre connaissance du sous-sol de cette région montagneuse.
Plongée à l’intérieur de la planète rouge grâce à l’unique sismomètre martien. Une avancée méthodologique majeure et des connaissances primordiales pour comprendre l’histoire de notre voisine.
Mesurer en temps « presque » réel l’émission de lave d’un volcan, c’est possible depuis l’espace. Le Fagradalsfjall en Islande a déversé des millions de mètres cubes de lave depuis le 18 mars.
On peut maintenant embarquer des capteurs quantiques ultraprécis – ici une campagne de mesure du champ de pesanteur en pleine mer, sur le bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré.
Malo Cadoret
Malo Cadoret, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) and Jeanne Bernard, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Les technologies quantiques sont déjà une réalité. Les gravimètres quantiques permettent de faire des mesures avec une précision inégalée – malgré les embruns et la houle.
Le groupe de travail Lidar navette, NASA Langley Research Center, 1978. Marie-Lise est au premier rang.
Edward V. Browell/NASA
Portrait d’une figure scientifique qui a joué et joue encore, du haut de ses 86 ans, un rôle essentiel en aéronomie.
Le séisme du Teil indique la possibilité de ruptures permanentes du sol, qui présentent un danger particulier pour les populations mais aussi pour les installations sensibles comme les réseaux ferroviaires, centrales, etc.
Jeff Pachoud / AFP
Le séisme du Teil a montré que les ruptures sismiques peuvent atteindre la surface en France métropolitaine. Le risque sismique doit être réévalué, notamment à proximité d’infrastructures sensibles.
Décollage immédiat pour découvrir en images Mercure et ses volcans !
Cachés dans les données sismiques, des signaux précurseurs de séismes lents peuvent être identifiés par des algorithmes bien entraînés.
Sergey Pesterev/Flickr
Les éruptions volcaniques peuvent provoquer des tsunamis particulièrement meurtriers. Pour mieux comprendre ces phénomènes relativement rares, on les recrée en laboratoire.
Un «rond de sorcière», d'où s'échappe de l'hydrogène naturel, vu de drone.
Alain Prinzhofer
L’hydrogène est utilisé pour la mobilité « verte », mais sa production est loin de l’être. Pourtant, de l’hydrogène est généré continument à l'intérieur de la Terre et peut être capté.
Les pôles magnétiques de la Terre se déplacent à environ 50 km par an. Affiche de 1894 de Georges Ripart.
Wikipédia
Prévenir à l’avance de l’arrivée d’un séisme ou d’un tsunami peut permettre de se mettre à l’abri et d’organiser les secours. Comment détecte-t-on rapidement ces évènements si imprévisibles ?
Le rover Perseverance atterrira sur la planète rouge un peu après 15h40 le 18 février 2021 (heure de New York). SuperCam est l’œil en haut du mât.
NASA/JPL-Caltech
Sismologue, Chargé de recherche au CNRS, Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise, Institut de Physique du Globe de Paris, Université de Strasbourg
Ingénieur au Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (LESIA), CNRS, membre du Domaine d'Intérêt Majeur ACAV+ labellisé par la Région Île-de-France, Observatoire de Paris
Directeur de recherches CNRS, laboratoire de Géologie de l'ENS (UMR8538 du CNRS), Département Geosciences, École Normale Supérieure, École normale supérieure (ENS) – PSL