L’impact des médias réside moins dans le poids des révélations sur tel ou tel candidat que dans l’orientation des électeurs sur certaines figures ou thèmes de campagne.
Emmanuel Macron, le 2 mars 2017 à Paris.
Lionel Bonaventure/AFP
Au niveau des électeurs, cet effet est dévastateur pour le premier tour, voire pour la politique. Car le sondage semble désormais servir de premier tour.
Manuel Valls et Benoît Hamon, avec dans le rôle de l'arbitre Jean-Christophe Cambadélis.
Eric Feferberg/AFP
Depuis la victoire de Benoît Hamon, la fronde a changé de camp. Les ex-frondeurs appellent à l’union alors que les ex-partisans de la gauche de gouvernement menacent de partir.
Emmanuel Macron en visite au Liban, le 24 janvier 2017.
Joseph Eid / AFP
Pris dans la dynamique du « nous » et du sentiment de « mise en marche », différents thèmes sont combinés, comme autant d’éléments narratifs dans le storytelling constitué.
Un candidat qui construit sa stature internationale à coup de déplacements à l'étranger.
Anwar Amro/AFP
L’acronyme du mouvement En marche fait écho aux initiales de sa propre personne : « EM dirige EM », le sommet de la pyramide est siglé par l’homme qui attrape-tout, le « catch-all man ».
Les deux finalistes de la primaire à gauche.
Bertrand Guay/AFP
La fusée des primaires n’a pas placé le candidat socialiste sur l’orbite d’un présidentiable, mais sur celle d’un futur chef de l’opposition.
Un patient dans une chambre d'hôpital. 8 Français sur 10 sont favorables à la légalisation de l'euthanasie, selon un sondage de novembre 2016.
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L'écrivaine Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, demande le droit de «bien mourir». Une revendication sociale qui s'exprime de plus en plus fortement.
Manuel Valls, arrivé second le 22 janvier 2017, au premier tour de la primaire de la gauche.
Eric Feferberg/AFP
Si les deux projets qui restent en lice à l’issue du premier tour de la primaire ne sont peut-être pas « irréconciliables », ils coexistent en tout cas très difficilement au sein du même parti.
Benoît Hamon, le grand vainqueur du premier tour de la primaire de la gauche.
Bertrand Guay/AFP
Pour certains, voter Hamon/Montebourg revient à se laisser glisser au fond de la piscine, lesté par des propositions lourdement de gauche, pour toucher le fond et mieux rebondir dans cinq ou dix ans.
La passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Fillon (ici le 13 février 2016) était annoncée par certains indicateurs sur les réseaux sociaux.
Lionel Bonaventure/AFP
Antoine Bevort, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Dans la primaire du Parti socialiste en cours, Benoît Hamon suscite le plus d’intérêt à la fois par le rang de son site et le nombre d’interactions suscitées sur les réseaux sociaux.
L'unique candidate à la primaire de la gauche, le 15 janvier, lors du second débat télévisé.
Bertrand Guay/AFP
Les primaires, de droite ou de gauche, disent la même chose : il est difficile pour une femme en 2017 d’être pleinement considérée pour autre chose que sa supposée faculté d’attraction.
Lors du second débat de la primaire à gauche, le 15 janvier 2016.
Bertrand Guay / AFP
Rassemblés dans leur rejet de la droite et de l’extrême droite, unis sur les valeurs républicaines, les candidats à la primaire de la gauche ont marqué leurs divergences sur le terrain économique.
Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Bordeaux, en novembre 2016.
Georges Gobet/AFP
Bien que taxés de « populistes », Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron aiguillent le débat à gauche, même s’ils ont refusé de participer à ladite primaire.
A Berlin, le 10 janvier 2017.
Soeren Stache/DPA/AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Quand on regarde ce qui s’est passé aux États-Unis, on est en droit de se demander si on n’assiste pas, en France, à une certaine redite, avec des personnalités et dans un contexte très différents.
Les sept candidats à la primaire de la gauche.
Thomas Samson Joël Saget / AFP
En se déclarant candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls a dû user de stratégies discursives complexes pour faire coïncider l’image dont il bénéficie auprès de l’électorat de gauche.
Le 1er décembre 2016, en direct de l'Élysée, François Hollande annonce qu'il ne se représentera pas.
Olivier Morin/AFP
En renonçant à se présenter, François Hollande introduit une rupture majeure qui pèsera lourd sur les épaules des prochains présidents de la Vᵉ République.
François Hollande sur le perron de l’Élysée, le 28 novembre 2016.
François Guillot/AFP
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Dans un bureau de vote à Rennes, le 27 novembre 2016.
Damien Meyer/ AFP
Il ne faut pas parer les sondages de vertus miraculeuses. Les études quantitatives n’ont pour but que d’évaluer une opinion, une intention, une action à un moment donné, avec une marge d’erreur.