Au-delà des convergences entre Alain Juppé et François Fillon, le débat du 24 novembre a révélé deux projets politiques différents au sein d’un même « paradigme » libéral.
François Fillon à Chassieux, le 22 novembre 2016.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
L’élection présidentielle de 2017 va se dérouler sur la base de mouvements tectoniques des valeurs qui conduisent vers un peu plus de libéralisme économique et surtout moins de libéralisme culturel.
A Viry-Châtillon, le 22 novembre 2016.
Thomas Samson/AFP
Nul doute que si François Hollande offre aux électeurs de mettre sa tête sur le billot de la primaire, certains viendront faire tomber le couperet avec la même délectation que pour Nicolas Sarkozy.
Les finalistes de la primaire de la droite et du centre.
Christophe Archambault/AFP
Après l’avoir adoubé dans les sondages, sa candidature garantissant l’éjection de François Hollande de l’Élysée, une partie importante de l’électorat de droite lui a retiré le tapis sous les pieds.
L'ancien président, cible privilégiée de tous les autres candidats.
Eric Feferberg/AFP
Si les échanges aigres-doux du débat traduisent à quel point l’ex-président n’est plus perçu par les ténors de la droite comme « le patron », le « tout sauf Sarkozy » montre qu’il continue d’obséder.
A Colombey-les-deux-Églises.
Alexandre Dolique/Flickr
Ce 13 octobre avait lieu le premier débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite et du centre. L’occasion, pour eux, de mettre en avant leurs choix des enjeux stratégiques.
Nicolas Sarkozy et François Hollande réunis à l’occasion de la marche républicaine organisée peu après les attentats du 7 janvier 2015.
Dominique Faget/AFP
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
Réticent mais affaibli, François Hollande (ici à Colombey-les-Deux églises, le 18 juin), a dû accepter l'organisation d'une primaire à gauche.
Thibault Camus / POOL / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Le 7 juin 2016, Hillary Clinton assure qu'elle a remporté les primaires.
Timothy A. Clary/AFP
Sans attendre la Convention démocrate de cet été, Hillary Clinton assure disposer de la majorité pour devenir la candidate à la présidentielle américaine. Avec de bonnes chances de l'emporter.
Donald Trump en meeting le 28 avril en Californie.
David McNew/AFP
Le 27 avril 2016, le futur candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre a exposé son cap pour la politique étrangère. Tour d’horizon en cinq questions.
Hillary Clinton en campagne le 25 avril dans le Delaware.
Justin Sullivan / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Comment échapper au sort d’Al Gore, considéré en 2000 comme le meilleur candidat, mais trop éloigné des gens ? De passage à Paris, une conseillère d’Hillary Clinton éclaire sa stratégie pour gagner.
Des militants de Nuit debout aux côtés des intermittents du spectacle au théâtre de l’Odéon, à Paris, le 25 avril.
Philippe Lopez/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
Donald Trump en route pour l'investiture républicaine.
Scott Olson/AFP
Loin d’arrêter Donald Trump, l'hostilité des caciques du Parti républicain a agrégé autour du candidat trublion une frange dure de l’électorat et place le candidat en position de force.
La “marque Sarkozy” pendant la campagne de 2007.
Luca Mascaro/Flickr
Retour sur une étude menée en décembre 2015 selon laquelle Sarkozy, marque préférée des primaires chez les sympathisants Républicains, reste mal perçue des Français, à l’inverse de la marque Juppé.
Les scrutins du « super Tuesday » ont propulsé Hillary Clinton et Donald Trump en positions de quasi-candidats. Mais les coups de théâtre sont encore possibles, notamment chez les Républicains.
Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
Donald Trump à Las Vegas, au soir de sa victoire à la primaire du Nevada, le 23 février.
Ethan Miller/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.