Le dernier classement publié par l’ONG Transparency International montre que les pays les plus démocratiques sont aussi les moins corrompus. Et si phénomène détruisait la démocratie ?
Des soldats ukrainiens en position près de la localité de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, le 29 novembre 2018.
Sega Volskii / AFP
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le conflit dans le Donbass reste le point de tension principal, les contentieux russo-ukrainiens ne cessent de croître dans tous les domaines au moment où l’Ukraine entre en période pré-électorale.
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
Mauro Pimentel/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Même les plus reconnus des universitaires peuvent, par idéologie, omettre ou brouiller les informations contribuant à une meilleure analyse de phénomènes complexes. Université de Columbia.
InSapphoWeTrust/Flickr
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La lutte contre les fake news implique de prendre en compte l’impossible partialité des producteurs de savoirs, médias de qualité et universitaires, ainsi que le montre l’émergence de Trump.
Viktor Orban au Parlement européen de Strasbourg, le 11 septembre 2018.
Frederick Florin/AFP
Lors de la finale de la Coupe du monde en Russie, la Présidente croate a fait le show à coups de chaleureuses démonstrations. Mais chez elle, en Croatie, elle arbore un tout autre visage.
Vladimir Poutine (ici en 2005) s'essayant au ballon rond devant les joueurs du CSKA Moscou.
Sergueï Chirikov / POOL / AFP
La Coupe du monde doit ressouder le pays autour du sport, une de ses passions collectives les plus affirmées, et sacrer la toute-puissance en Russie de Vladimir Poutine.
Marine Le Pen en visite à Moscou, avant sa rencontre avec le porte-parole du Kremlin Sergei Naryshkin en 2015.
Kirill Kudryavtsev/AFP
Pourquoi il importe qu’à Saint-Pétersbourg, plus encore qu’à Versailles il y a un an, Emmanuel Macron renforce son discours sans compromis vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Le 27 mars 2018, à Kemerovo, des parents des victimes protestent contre l'incurie des autorités.
Dmitry Serebryakov/AFP
Les manifestations qui ont suivi l’incendie d’un centre commercial à Kemorovo, en Russie, ont révélé une inversion inédite du rapport entre dirigeants et dirigés.
Vue du transsibérien, 2004, peut-être le symbole le plus évident du « monde » eurasiatique.
Boccaccio1/Flickr
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Quels rapports la Russie entretient-elle avec ses voisins russophones et sa diaspora ? Ces derniers jouent un rôle crucial dans les ambitions du Kremlin.
Vladimir Poutine, le 18 mars 2018, jour de présidentielle en Russie.
Yuri Kadobnov/AFP
Cette victoire, qui résulte d’une campagne sans relief et d’une opposition divisée, laisse ouvertes de nombreuses questions sur l’évolution du pays à horizon 2024 et sur la succession de Poutine.
Stalingrad (film de 2013) est l'une des plus grosses productions russes faisant la part belle à la 3D.
Movie Plus
En Russie, un cinéma national promeut la recomposition politique du pays sur la scène internationale et le rôle qu’il entend jouer sous les présidences de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine, le 1er mars 2018, au Kremlin avec une journaliste de NBC.
Alexei Druzhinin/Sputnik/AFP
Françoise Daucé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Il ne faut pas se laisser abuser par le caractère formel de l’élection. Ce qui se joue est ailleurs, dans les espaces critiques qui se reconfigurent en réponse à l’ordre public imposé par le Kremlin.
Meeting dans un stade de Moscou, le 3 mars 2018.
Kirill Kudryavtsev/AFP
La Vᵉ République n’assume pas seulement une continuité culturelle avec l’ancien régime, la nature même du régime se fonde sur une ambiguïté institutionnelle permanente.
L'homme d'affaires Mohammed Mohiedin Anis. 70 ans, fume sa pipe, assis dans sa chambre et écoutant un vinyle. La photo, prise en 2013 à Alep, dans l'ancien quartier rebel al-Shaar, a fait le tour du monde.
Joseph Eid/AFP
En Russie, pays où le monde entier fête la jeunesse en 2017, la jeune génération voit sa liberté d’expression disparaître progressivement en toute impunité.
Deux tableaux représentant Vladimir Poutine.
Nikolay Volnov/Flickr
Vladimir Poutine s’appuie sur un storytelling fluctuant, entre rapprochement et rejet des valeurs européennes. Ce dernier positionnement s’affaiblit en raison de la situation économique du pays.
Des badauds suivent le tir d'un missile balistique sur écran, à Pyongyang, le 16 septembre dernier.
Kim Won-Jin / AFP
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières