Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Quelles sont les causes du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour du Haut-Karabagh, qui dure depuis plus d’un siècle, et pourquoi les hostilités viennent-elles de reprendre ?
Comment comprendre le choix de la technologie nucléaire quand on a été témoin et victime de son potentiel destructeur ? Retour sur le processus de banalisation de la technologie de guerre.
La reddition du Japon est-elle due aux seuls bombardements des 6 et 9 août 1945 ? L’usage de l’arme nucléaire était-il justifié ? 75 ans plus tard, les débats font toujours rage.
La politique française vis-à-vis du monde arabe se caractérise par une grande inconséquence. On l’a notamment vu à la lumière de l’attitude de Paris sur le dossier syrien.
L’expérience. Ce terme est sur les lèvres de tous les spécialistes du marketing touristique. Mais faut-il associer l’expérience aux événements traumatiques de l’histoire ?
Renoncer signifie que nous accordons au régime d’Assad et à la Russie une victoire stratégique, mais aussi intellectuelle dont les conséquences seront incalculables en termes de sécurité mondiale.
Sur la Première Guerre mondiale, les profs de lycée disposent d’une iconographie très vaste. Quelques pistes pour varier les approches, sans égarer les élèves dans un trop-plein d’images.
L’autonomie des robots tueurs permet non seulement de transformer la conduite des opérations militaires, mais également le paradigme même de la guerre.
La faculté qui est désormais donnée d’accomplir le crime en le donnant à voir de manière immédiate, comme en Syrie depuis 2011, corrompt notre faculté de penser.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le gouvernement légal afghan ne tient véritablement que 30 % du pays face à des talibans qui profitent surtout des faiblesses et des erreurs de Kaboul, mais aussi de Washington.
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
La bataille de Mossoul marque-t-elle la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr.
La victoire-éclair de 1967 a suscité une puissante volonté de revanche de la part des perdants et des dominés, transformant la guerre des Six Jours en une guerre de 50 ans.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Pour éviter l’autonomisation du Nord, voire la partition du pays, Bagdad va devoir donner des garanties aux sunnites et leur octroyer une représentation viable.
Même s’ils ne sont pas jugés, faut-il renoncer à toute action politique ? Cela reviendrait à instiller un virus potentiellement dévastateur dans le corps des démocraties libérales.
Après des semaines d'intenses bombardements, le régime de Damas va remporter la victoire à Alep. Face à l’impuissance affichée par la « communauté internationale », il ne faut surtout pas se résigner.
La tragédie syrienne et la décomposition de l’Irak ont fait apparaître de nouveaux acteurs et réactivé d’anciens clivages. Alors que la Turquie se sent menacée, les Occidentaux paraissent tétanisés.
Ludovic Fabre, Centre de Recherche de l’Armée de l’Air (CReA) and Yves Auffret, Centre de Recherche de l’Armée de l’Air (CReA)
Toutes les armées du monde s’intéressent aux drones armés et autonomes. Sont-ils le futur des conflits ? Et sont-ils compatibles avec les principes éthiques de la « guerre juste » ?
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School