Face aux tensions entre les différents secteurs économiques et au coût de l’énergie, l’utilisation des terres arables pour l’élevage va subir une concurrence de plus en plus intense.
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
Le risque d’inondations progresse dans la métropole de Grenoble avec le changement climatique. Un enjeu qui impose à la métropole d’adapter son économie, et notamment son industrie.
Un bivouac au sommet du mont Blanc a récemment fait débat. L’occasion de revenir sur l’« esprit » de l’alpinisme, pratique qui a pris son essor au sein de la bourgeoisie anglaise au XIXe siècle.
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Remettre en cause l’idée que toute nature devrait être travaillée, c’est revenir sur un principe qui a guidé les activités humaines de très longue date.
Méconnue, la géodiversité concerne les composantes non-vivantes des écosystèmes, souvent négligées par les politiques d’aménagement et de préservation de la nature.
Pour augmenter les rendements des céréales en Afrique, la production d’engrais verts à travers la culture de légumineuses est prometteuse. Mais certains obstacles subsistent.
Des études menées dans les écolieux du réseau Oasis ont mesuré le bilan des émissions de gaz à effet de serre et la qualité de vie de ceux qui ont choisi un mode de vie plus sobre.
En situation de sobriété subie, les populations précaires deviennent expertes d’une économie de la débrouille dont les vertus écologiques sont nombreuses.
Dans son essai « Bifurcations », le sociologue et économiste Pierre Veltz distingue dans cette notion relativement floue des dimensions individuelles, systémiques et structurelles.
Dans de nombreux cas, la philanthropie sert aux entreprises à « réparer », dans des conditions qu’ils définissent eux-mêmes, les dégâts qu’ils causent par ailleurs.
Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.
Des contenants de remplacement, comme les bioplastiques, sont promus pour réduire l’exposition alimentaire au plastique. Mais les connaissances sur le sujet font défaut.