Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
La candidate PS Anne Hidalgo aux côté de Martine Aubry et des supporters lors d'un meeting au Cirque d'Hiver, à Paris, le 3 avril.
Thomas Coex / AFP
Les partis issus de la gauche historique se sont effondrés au premier tour de la présidentielle. Mais le socialisme est-il mort pour autant ?
De nombreux jeunes Espagnols, comme ici Sonia Garcia, 35 ans, photographiée dans son appartement d’un quartier pauvre de Séville en juin 2020, se trouvent en grande difficulté économique.
Cristina Quicler/AFP
Durement affectés par la crise financière, les jeunes Espagnols sont souvent contraints de rester très longtemps chez leurs parents et de se contenter d’emplois précaires.
La secrétaire générale du parti Podemos nouvellement élue, Ione Belarra (en bleu), lève le poing pendant une assemblée du parti à Alcorcon, près de Madrid, le 13 juin 2021.
Oscar Del Pozo/AFP
Vincent Dain, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Pablo Iglesias vient d’annoncer qu’il quittait la vie politique. Il laisse derrière lui une formation qui, en quelques années d’existence, s’est largement professionnalisée.
Le premier ministre Pedro Sanchez se retire après une déclaration quant à l'exhumation de l'ancien dictateur Francisco Franco, Madrid le 24 octobre 2019.
PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP
Massimo Asta, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Une analyse des votes au parlement européen sur les accords de libre-échange révèle des positions à géométrie variable et de profondes lignes de fracture au sein même des partis.
Les partisans du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) célèbrent la victoire devant le siège du parti à Madrid, le 28 avril 2019.
Javier Soriano/AFP
Un parti socialiste ressuscité, des conservateurs aux abois, Podemos en arbitre et le mouvement Vox qui entre au Parlement : c’est un nouveau paysage politique qui a émergé en Espagne ce dimanche.
Le siège du Parti socialiste, à Paris, le 12 juin 2017.
Lionel Bonaventure/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Laminée aux législatives par la percée du mouvement d’Emmanuel Macron, la gauche peut-elle renaître de ses cendres ? Sans doute, mais en dehors des cadres politiques habituels.
Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Bordeaux, en novembre 2016.
Georges Gobet/AFP
Bien que taxés de « populistes », Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron aiguillent le débat à gauche, même s’ils ont refusé de participer à ladite primaire.
Mariano Rajoy a déjoué les pronostics et paraît le mieux placé pour se succéder à lui-même.
Jose Jordan / AFP
Les partis contestataires ont échoué à renverser l’hégémonie des partis traditionnels : les Espagnols ont reculé devant la perspective d’un changement profond du paysage politique.
Chercheur, spécialiste de la Catalogne, enseignant à l'University de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Neoma Business School