Gérald Arboit, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Un retour sur l’histoire des renseignements extérieurs français en période d’alternance politique montre que, en règle générale, la continuité l’emporte, même quand les gouvernements changent.
Si les services russes ont promis à Vladimir Poutine que l’Ukraine s’effondrerait très rapidement, c’est moins par incompétence que par volonté de lui dire ce qu’il voulait entendre.
Gérald Arboit, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Quel est le rôle des services de renseignement occidentaux aux côtés de leurs homologues ukrainiens ? Des éléments de l’actualité immédiate permettent de faire un premier point.
Alors que le Pakistan semble avoir atteint son objectif avec la victoire des talibans, son soutien aux fondamentalistes pourrait se retourner contre lui.
L’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny s’inscrit dans une histoire longue de plusieurs siècles : des tsars à nos jours, le poison a été l’une des armes privilégiées des dirigeants russes.
La publication tardive d’un rapport sur une possible ingérence de l’État russe dans la vie politique britannique suggère que le Kremlin présente une menace majeure pour la démocratie.
La diffusion de la vidéo privée de Benjamin Griveaux ne doit sans doute rien au Kremlin, mais cet épisode n’en vient pas moins s’inscrire dans une longue tradition russe : celle du « kompromat ».
Responsable scientifique de l'axe Etudes du renseignent. Docteur HDR Histoire contemporaine, Histoire du renseignement, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)