La mise en place de pratiques responsables des entreprises se heurte à l’absence de sanctions en cas de manquement ainsi que des problèmes d’évaluation.
La directive CSRD semble parachever des réflexions entamées dans les années 1980 invitant à inclure toute une myriade d’acteurs « parties prenantes » dans le périmètre de l’entreprise.
Les informations financières sont les plus utiles aux investisseurs. Pourtant, paradoxalement, les entreprises en communiquent peu à propos des marques, actif immatériel, qu’elles détiennent.
Avec la directive CSRD adoptée fin 2022, l’Union européenne renforce les exigences en matière de publication des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Les prévisions des producteurs d’information constituent des indicateurs avancés des crises qui peuvent survenir. La complexité des activités bancaires complique toutefois leur tâche.
De nouvelles normes comptables se donnent pour objectif de mieux cadrer les décisions prises en amont. Elles peuvent néanmoins aussi être insufflées de façon plus informelles.
Le Conseil de l’Union européenne a entériné fin novembre une directive qui ouvre la voie vers un cadre comptable intégrant la performance RSE des entreprises.
Les premières applications dans les plus grands cabinets montrent notamment que les auditeurs devraient gagner du temps pour proposer des services à plus forte valeur ajoutée à leurs clients.
La hausse des prix conduit les entreprises à afficher des résultats annuels dont la valeur reflète moins précisément la performance économique réelle des entreprises. Explications.
Des éléments comme la marque, les brevets, ou encore le nombre d’utilisateurs d’un service, difficiles à quantifier, jouent un rôle essentiel dans le prix d’acquisition d’une entreprise.
Les étudiants en comptabilité se questionnent sur la pertinence de leur formation universitaire actuelle et sur l’avenir de leur carrière professionnelle dans un contexte de transformation numérique.
Dans un contexte où l’environnement représente une préoccupation du grand public, il est primordial de comprendre les avantages, limites et inconvénients de la normalisation en matière de durabilité.
Tiphaine Jérôme, Grenoble IAE Graduate School of Management et Florence Depoers, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les normes internationales obligent les multinationales à communiquer sur leur taux théorique et réel d’impôt sur les sociétés. Certaines déclarations sont néanmoins plus transparentes que d’autres.
La réglementation de la divulgation d’information environnementale est insuffisante. Un projet de normes plus sévères pourrait changer le visage de la comptabilité et l’économie mondiale.
De nombreuses propositions fleurissent pour mieux intégrer le développement durable dans les rapports comptables. Celles-ci restent cependant trop cantonnées à la vision des investisseurs.
Un cadre de référence, porté par une autorité légitime et qui prendrait en compte l’impact de l’entreprise sur la société, rendrait visibles les responsabilités des différents acteurs.
La Commission européenne a proposé fin avril une directive visant à mieux évaluer l’activité extrafinancière des entreprises dans le sillage de plusieurs initiatives mondiales.
Chargé de recherches du Fonds de la recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) au Centre d’Études du Développement Durable, Université Libre de Bruxelles (ULB)