Le résultat des élections municipales va servir de test politique sur trois terrains: la réaction des électeurs, la configuration du monde politique de l'après-crise et la décentralisation.
L’usage d’un outil de mesure de la participation citoyenne, le Participomètre, montre que les Français souhaitent, peut-être aujourd’hui plus que jamais, participer pleinement à la vie politique.
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
Tête d’affiche d’une campagne du gouvernement américain pendant la Seconde Guerre mondiale, Rosie la Riveteuse devient une icône controversée pour la cause féministe.
De quoi parle-t-on exactement quand on parle du populisme ? Ce concept n’en dit-il pas davantage sur ceux qui l’emploient que sur ceux qu’ils désignent ?
Malgré tous ses efforts, la France insoumise ne parvient pas à capter les voix d'une frange de l'électorat populaire qui demeure ancré à droite politiquement et culturellement.
La réussite des Verts lors des élections européennes signifie-t-elle que, désormais, l’écologie politique tiendra ce rang de « troisième parti » de France dans les élections à venir ?
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
Massimo Asta, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Une analyse des votes au parlement européen sur les accords de libre-échange révèle des positions à géométrie variable et de profondes lignes de fracture au sein même des partis.
Lors du scrutin de 2019, l’enjeu européen est devenu un facteur clivant et structurant de la vie politique française. Faites le test de « La Boussole européenne » pour savoir où vous vous situez !
Les Européennes n’échappent pas à la règle : rien n’est moins innocent politiquement que de fixer un seuil électoral, un dosage de proportionnalité, un nombre de sièges à pouvoir.
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
La toute-puissance des réseaux sociaux bouscule les logiques traditionnelles des mobilisations, de la communication, de l'information et du fonctionnement de l'espace public.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
À l’aide de données publiques, une étude inédite pointe le renouvellement rapide du personnel parmi les collaborateurs des députés à l’Assemblée nationale.