Le chiraquisme de politique étrangère est resté apprécié dans le pays et au-delà. Sa posture générera-t-elle des vocations, ou seulement une nostalgie ?
Netanyaou a plus que jamais imposé un langage violent, agressif, cultivant le mensonge avec une parfaite désinvolture. Trump ? Oui, mais en plus méthodique.
Une partie de l’entourage élyséen ne cache pas son admiration pour la diplomatie chiraquienne, notamment pour sa gestion de l’épisode irakien en 2002-2003. Mais le contexte international a changé.
Plusieurs camps s’affrontent dans le processus décisionnel américain, qui tablent sur l’amateurisme ou l’absence de réel intérêt du Président Trump sur ces dossiers pour avancer leurs pions.
Ce coup de théâtre est d’abord la conséquence d’un système de représentation proportionnelle quasi intégrale qui donne aux petits partis un pouvoir de blocage exorbitant.
La campagne du candidat Gantz semble ainsi s’inscrire à la droite de Benyamin Nétanyahou, n’hésitant pas à mettre en avant les morts palestiniens comme preuve de la détermination de l’ancien général.
À quelques mois des élections européennes, il est nécessaire pour Paris de replacer la question du partenariat euro-méditerranéen pour construire une politique européenne ambitieuse dans la région.
Le bras de fer entre les deux puissances suscité par l’assassinat du journaliste saoudien en Turquie fait resurgir le fossé idéologique qui sépare ces deux grandes puissances régionales sunnites.
Il faut imaginer des pistes pour l’après-Bachar, renouer le dialogue avec Moscou comme Téhéran, incontournables en Syrie, ou assumer le risque d’un engrenage possible engagé par Donald Trump.
Au Liban, le débat législatif sur un âge minimum demeure crucial : les adolescentes : restent encore souvent confrontées au mariage précoce, de gré ou de force.
Un projet écologique autour de la conservation des chouettes orfraies a permis de rassembler autour d’une même table Israéliens, Jordaniens et Palestiniens. Un pas de plus vers la paix ?
Que reste-t-il des forces démocratiques syriennes ? Alors que les forces turques sont entrées à Afrin, enclave kurde au nord de la Syrie, un dialogue entre les forces kurdes opposées à Assad et Daech, et la coalition internationale est-il encore possible?
Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Les plans, relevés topographiques, photographies ou films, carnets de fouille donnent accès aux états des vestiges antérieurs à la destruction. Ils sont précieux en vue d’une restitution de données.
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Professeur de sociologie politique. Chercheur au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA), chercheur associée au Centre d'Etudes et de Recherche Moyen-Orient, Méditerranée (CERMOM) , Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Chercheur postdoctoral au Mellon Fellowship Program, Columbia Global Centers, Amman. Membre associé à l'Institut de philosophie de Grenoble, New University In Exile Consortium