Les premières jurisprudences ne reconnaissent pas (encore ?) ceux qui participent à des sondages rémunérés ou postent des avis sur des plates-formes comme travailleurs.
Les évolutions de la loi et des pratiques mais aussi les hésitations de la jurisprudence semblent devoir conduire à revoir nos conceptions traditionnelles.
À l’instar de la ville de Paris, de nombreuses municipalités tentent de limiter l’implantation de ces structures nécessaires au e-commerce et aux livraisons dites « instantanée ».
L’essor de la « livraison par la foule », ou crowd-delivery, a conduit à une diversification des modèles d’affaires des acteurs, dont le potentiel disruptif est loin d’être épuisé.
Faouzi Bensebaa, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Fabien Eymas, Université de Haute-Alsace (UHA)
Testaments en ligne, cryogénisation, chatbots pour communiquer avec un défunt… Les innovations sont nombreuses et ne se semblent pas apparaître au détriment d'un business plus traditionnel
Les établissements les moins prestigieux, qui ont misé sur la massification de leurs effectifs, subissent aujourd’hui davantage les bouleversements que les plus réputés.
Ce service de transport est fourni par la plate-forme (commande) et par le chauffeur (livraison). Il reste donc difficile de garantir une expérience optimale de bout en bout et lors de chaque course.
Face aux plates-formes d’intermédiation, les acteurs peuvent se constituer des avantages concurrentiels à partir de l’analyse d’informations hors de portée des algorithmes.
S’il semble excessif de prédire une fin du travail ou de nier que certaines transitions seront difficiles, il est clair que la nature du travail évoluera fortement. Comment s’y préparer ?
Dans son dernier livre, le sociologue David Courpasson dépeint un monde du travail où les salariés sont condamnés à manger les autres sous peine d’être eux-mêmes mangés. Extraits.
Les écoles de management doivent développer leur recherche et se distinguer à l’international, le tout avec des ressources contraintes. Dans ce cadre, le recours à des profs indépendants se banalise.
Des chercheurs reviennent sur l’estimation de 250 000 micro-travailleurs français, récemment relayée par la presse. Ils la jugent démesurée et expliquent pourquoi il faut la refuser.