Chadia Arab travaille sur les migrations et le genre. Ses travaux portent principalement sur les migrations internationales et plus particulièrement sur les Marocain.e.s en France, Espagne et Italie, ainsi que dans les pays du Golfe (Émirats Arabes Unis). Elle s’intéresse également au genre dans les migrations, à la citoyenneté, aux discriminations et au rapport au corps dans les pays arabes.
Elle a publié un ouvrage, tiré de sa thèse, aux Presses Universitaires de Rennes en 2009 sur la circulation migratoire des Aït Ayad en Espagne, Italie et France. Son dernier ouvrage s’intitule "Dames de fraises, doigts de fée. Les invisibles de la migration saisonnière marocaine en Espagne". (Edition En Toutes Lettres, 2018). Elle a coordonné plusieurs numéros de revues en sciences sociales. Elle a écrit de nombreux articles dans des revues scientifiques. Elle a participé à des documentaires vidéo et des publications auprès d’associations pour vulgariser ses travaux. Elle enseigne la géographie sociale et la géographie des migrations au sein de l’Université d’Angers.