Nicole Darmon

Nicole Darmon est Directrice de Recherche 1ère classe à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) à Montpellier, au sein de l’Unité MOISA, laboratoire de recherche interdisciplinaire pour des systèmes alimentaires durables. Nicole Darmon est titulaire d’un doctorat et d’une HDR. Sa discipline principale est la nutrition, avec un double background en sciences des aliments et en épidémiologie nutritionnelle. A travers ses recherches, elle souhaite encourager la sécurisation nutritionnelle de populations vulnérables et l’accès de tous à une alimentation plus saine et plus durable. Elle coordonne des recherches observationnelles mais aussi des modélisations et des recherches interventionnelles. Concernant ce dernier champ d’activités, elle a assuré la responsabilité scientifique de l’étude Opticourses, une recherche interventionnelle qui a permis le développement et l’évaluation d’un programme de promotion de la santé qui vise à améliorer l’équilibre des approvisionnements alimentaires de personnes ayant des contraintes financières , et qui est actuellement en cours de transférabilité dans différentes régions de France (www.opticourses.fr). Nicole Darmon supervise aussi le projet JArDinS, une recherche participative qui évalue l’impact d’une expérimentation naturelle (la pratique du jardinage dans un jardin partagé) sur la durabilité des comportements alimentaires. Par ailleurs, elle assure l’animation scientifique du collectif EnScol (‘Ensemble, poser les bases d’une évolution des pratiques pour une restauration Scolaire plus durable’) composé de chercheurs, de représentants des autorités publiques et de professionnels de la restauration scolaire, et étudie concrètement la qualité nutritionnelle des plats végétariens servis à l’école et les conditions de leur introduction dans les repas des enfants. Enfin, elle est engagée dans le projet ALAPAGE, qui vise à co-construire en multipartenariat une procédure de recrutement actif (procédure INVITE) pour favoriser la participation de seniors socialement isolés ou économiquement vulnérables à des actions de prévention sur l’alimentation et l’activité physique, et à améliorer et rigoureusement évaluer l’impact de ces actions.