Les retombées de la dissolution de l'Assemblée nationale risquent d’amplifier les réticences des partis politiques à mettre en œuvre la parité.
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À l’aune des premiers chiffres publiés, aucun parti n’a présenté autant de candidats que de candidates pour les élections à venir.
L'image d'Emmanuel Macron reflétée dans les lunettes d'une habitante de l'Ile de Sein (Bretagne) où le président se déplaçait pour commémorer l'appel du 18 juin, le lendemain de l'ouverture de la campagne des législatives anticipées.
Christophe Ena / AFP
Les rudes critiques contre la dissolution, même au sein du camp macronien, s’expliquent par le sentiment que, au risque de la défaite, des erreurs d’appréciation présideraient à ce choix.
Démissionera, démissionera-pas ? Comment la rumeur est un outil de communication politique parmi d'autres.
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Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier, les rumeurs politiques se sont multipliées. Quel rôle jouent-elles ? Quels sont leurs ingrédients ? Ont-elles une légitimité ?
Emmanuel Macron lors de la cérémonie à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944. Le président français lance le même jour la campagne pour son parti, dans la perspective des élections législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet et qui pourraient voir le RN majoritaire à l'Assemblée nationale.
Ludovic Marin/AFP
Régime parlementaire présidentialisé, la France est singulière : le chef effectif est le président lorsque le Parlement le soutient, mais en cas de cohabitation, le premier ministre mène la danse.
Vue depuis l'Assemblée nationale le 10 juin 2024, après que le Président Macron ait annoncé la dissolution et ouvert une nouvelle séquence politique.
Geoffroy Van Der Hasselt/ AFP
Sous la Vᵉ République, la dissolution est une arme de résolution de crise politique. Est-ce bien le cas du choix fait par le président Macron ? Quelle visée stratégique procède à ce choix périlleux ?
Emmanuel Macron annonce la dissolution du parlement, dimanche 9 juin 2024.
Ludovic Marin/AFP