Malgré une dénonciation de la discrimination qui frappe les étudiants francophones voulant s’établir au Canada, notamment les Africains, le gouvernement fédéral ne semble pas vouloir agir.
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L’absence quasi complète de français lors de la Commission sur l’état d’urgence ne s’explique pas tant par un réflexe de servitude des francophones eux-mêmes que par la crainte d’être méprisés.
Langue d’enseignement, le français a occupé une grande place dans les institutions, les médias et les salons huppés pendant longtemps au Sénégal. Le wolof a reconquis les places perdues.
Immigration Canada discrimine les étudiants en provenance des pays d’Afrique francophone, nuisant ainsi au développement des institutions universitaires du Québec. Le gouvernement doit réagir.