Le nouveau président est loin d’être un isolationniste strict. Analyse de trois discours du candidat Trump considérés comme représentatifs du programme du candidat en matière diplomatique.
La victoire de Trump plonge le monde dans l'inconnu.
Mandel Ngan / AFP
Après la war fatigue qui avait saisi le pays à l’issue de la période néoconservatrice de George W. Bush, le risque d’une world fatigue est grand, après l’ouverture au monde de Barack Obama.
Afrique du Sud, Burundi, Gambie : cet « Afrexit » est sans précédent dans l’histoire de la justice pénale internationale. Comment l’expliquer ? Et faut-il craindre un effet domino ?
La nouvelle cathédrale russe sur les quais de la Seine.
Коля Саныч/Flickr
Le discours de l’intérêt national est normal de la part des politiques, personne ne souhaitant être accusé d’agir à l’encontre des intérêts de la France. Mais quels sont-ils ?
Barack Obama (en 2012), accusé par ses détracteurs d'avoir érodé le leadership américain.
Christopher Dits/Flickr
L’Irak et la Syrie ont montré les limites du volontarisme. À quoi sert d’invoquer le leadership américain s’il ne peut guère changer la donne, et s’il n’est plus autant porteur de sens ?
Antonio Guterres, surnommé dans son pays « le marteau piqueur parlant ».
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Chloé Maurel, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Ce socialiste portugais, au verbe haut, prendra la tête des Nations unies en janvier prochain. Il aura pour mission de rendre cette instance indispensable plus efficace et encore plus démocratique.
Poutine et Hollande, lors des cérémonies du 70ème anniversaire du Débarquement, en juin 2014.
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Pour la dernière fois de la présidence de Barack Obama et du mandat de [François Hollande, les deux hommes intervenaient devant l’Assemblée générale des Nations unies. Le temps des bilans.
Un enfant reçoit les premiers soins après un bombardement attribué à l'armée de Bachar al-Assad de la localité de Douma, à l'est de Damas.
Abd Doumany/AFP
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
Devant un mausolée improvisé à Libreville, en mémoire des victimes des violences post-électorales.
Marco Longari/AFP
La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence d’une simple fraude électorale, mais du ras-le-bol contre un État qui s’est ingénié à manipuler la démocratie et à en bloquer le développement.
La candidate démocrate, le 8 septembre à New York, sur le gril des questions de Matt Lauer (NBC).
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En attendant le premier débat entre les deux candidats à la Maison-Blanche, ces derniers sont intervenus publiquement sur les questions internationales. Et Donald Trump a mieux résisté que prévu.
Au siège de CNN, à Atlanta.
red, white, and black eyes forever/FLICKR
Réaction à l’article publié en juin dans Le Monde diplomatique par l’écrivain Benoît Duteurtre contre la domination de la langue anglaise et l’ordre américain qu’elle véhicule.
Un policier israélien face à des manifestants palestiniens et israéliens dénonçant le mur de séparation.
Musa Al Shaer / AFP
La France souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais au-delà de cette bonne volonté, en a-t-elle encore les moyens ?
Donald Trump en meeting le 28 avril en Californie.
David McNew/AFP
Le 27 avril 2016, le futur candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre a exposé son cap pour la politique étrangère. Tour d’horizon en cinq questions.
Le 5 avril 2016, Barack Obama dans ses murs.
Saul Loeb/AFP
En exprimant ses regrets à propos de l’intervention militaire en Libye, le président américain confirme sa singularité : sa grande méfiance vis-à-vis de l’usage inconsidéré de la force.
Partisan d'une approche multilatérale, Barack Obama est critiqué, y compris par ses alliés, pour sa supposée indécision.
Mandel Ngan/AFP
En refusant in extremis de bombarder le régime de Damas en 2013, Barack Obama aurait encouragé l’usage de la force sur la scène internationale. Un constat un peu simpliste.
Barack Obama et Vladimir Poutine les yeux dans les yeux lors d'un sommet du G8 en 2013.
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Loin d’être contradictoires, la défense des droits de l’homme et le réalisme politique vont de pair. Si l’UE ne veut pas se transformer en puissance inutile, elle a tout intérêt à en prendre acte.
Jérusalem. Monastère orthodoxe russe de Ein Karem.
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Elena Astafieva, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pour mieux comprendre la politique russe dans les pays du monde arabe, il faut l’inscrire dans la longue durée. Et étudier ce qu’à l’époque tsariste on appelait « la question d’Orient ».
Un Iranien à Paris, le 28 janvier dernier.
Stéphane de Sakutin/AFP
Après s’être longtemps montrée intransigeante avec l’Iran, la France a tout intérêt aujourd’hui à engager une politique de coopération approfondie avec Téhéran.