Le Portugal a longtemps été une exception en Europe : l’extrême droite y réalisait des scores nettement plus faibles qu’ailleurs. Mais la donne a changé avec les législatives du 10 mars dernier.
Jussi Hanhimäki, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Dès le 24 février 2022, l’opinion publique et la classe politique finlandaises ont basculé d’un attachement marqué à la neutralité à une volonté partagée par tous d’adhérer au plus vite à l’OTAN.
Les Vingt-Sept doivent activer de nouvelles politiques pour répondre au décrochage actuel par rapport aux autres grandes zones économiques mondiales, estime Céline Antonin, économiste à l’OFCE.
Pendant ses seize premières années, la CEE a compté six membres : la France, la RFA, l’Italie et les trois pays du Bénélux. En 1973, elle est rejointe par le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark.
Chaque année, un jury allemand désigne le mot le plus détestable à avoir marqué le débat public. En 2023, sur fond de montée de l’extrême droite, le choix s’est porté sur « remigration ».
Au Portugal, les législatives anticipées de mars s’annoncent serrées, la gauche cherchant à conserver le pouvoir face à un centre droit qui devra composer avec la montée de l’extrême droite.
En Suède, des activistes très hostiles à l’islam brûlent des Corans en public, ce qui vaut au pays des critiques véhémentes venues des pays musulmans mais aussi des menaces terroristes très réelles.
Confrontée à la montée des partis eurosceptiques à l’intérieur et aux pressions russes, chinoises et américaines à l’extérieur, l’UE pourra-t-elle connaître un sursaut salvateur ?
La politisation de la sensibilité est une des contre-propositions les plus vieilles et intéressantes de l’écologie politique. Mais comment la mettre en pratique lors d’un meeting ?
Grâce à sa promesse d’amnistier les indépendantistes catalans poursuivis, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a été reconduit. Mais la contestation engendrée par cet accord ne faiblit pas.
La droite radicale populiste a le vent en poupe en Europe, mais des divergences sensibles existent entre les partis de cette famille politique hétérogène.
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur