Les dix dernières années ont été pour la Libye, celles d’un long et sanglant conflit civil dans lequel se sont impliqués de nombreux acteurs extérieurs. Un faible espoir émerge toutefois actuellement.
C’est une chose de s’emparer du pouvoir en Afghanistan. C’en est une tout autre de gérer un pays aussi complexe, surtout avec la rigidité propre aux talibans.
Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix en 2019, mène une guerre violente aux séparatistes du Tigré. Dans ce conflit tragique, il a commis au moins trois erreurs majeures.
Comme le prévoit le droit de l'asile, au-delà des « plus menacés » c’est toute personne qui craint certaines persécutions ou atteintes graves qui doit être protégée.
Retour sur les quarante dernières années de l’histoire douloureuse d’un pays que ni les Soviétiques ni les Américains n'ont réussi à réellement contrôler.
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
L’Éthiopie se prépare à des élections législatives à l’issue incertaine dans un contexte de forte tension politique susceptible, dans le pire des scénarios, de plonger le pays dans la guerre civile…
Une guerre civile localisée, qui démarre souvent en raison d’injustices et de corruption, s’internationalise lorsque chaque partie est soutenue à différents degrés par des États étrangers.
L’Accord de Khartroum signé le 6 février 2019 pour mettre fin au conflit en Centrafrique comporte bien des défauts, à commencer par l’idée qu’il permettra d’« acheter la paix ».
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
La lutte armée en RDC, qui implique une centaine de groupes, est utilisée par le pouvoir et les trafiquants pour semer le chaos, dans le but de rendre le pays ingouvernable.
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Ghassem Soleimani n’incarnait pas la stabilité, au contraire. Pour autant, son assassinat ne va évidemment pas apaiser un Moyen-Orient en proie aux guerres et à la déstabilisation politique.
Le sommet qui a réuni à Pau, le 13 janvier dernier, les dirigeants de la France et du groupe G5 Sahel a débouché sur quelques mesures qui ne suffiront pas à ramener la paix dans la région.
Il y a cinq ans, deux régions de l’est de l’Ukraine ont proclamé leur indépendance, avec le soutien de la Russie. Est-il possible de les réintégrer au sein de l’Ukraine et, si oui, à quel prix ?
Assistant Professor of Arab Crossroads Studies and Anthropology , NYU Abu Dhabi, chercheuse associée LESC, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières